jeudi 31 décembre 2015

Le 31/12/2015

Infos sur le sport:
Analyse du Bayer Leverkusen


  Avec moins de 30 points au compteur en Bundesliga, le Bayer Leverkusen affiche à la mi-saison un bilan plutôt mitigé. L'équipe entraînée par Roger Schmidt a laissé passer de nombreux points durant les premiers mois de la compétition et a vu ses habituels concurrents comme le Bayern Munich et son voisin du Borussia Dortmund prendre une avance considérable par rapport à l'ensemble du championnat de première division allemande. En ce qui concerne le cas de l'équipe au niveau de la scène européenne, cela n'a pas l'air de s'arranger au vue de son repêchage pour les seizièmes de finale de la ligue Europa suite à sa disqualification dès les phases de groupe de la Ligue des champions. Cependant, le club rhénan connaît depuis début décembre une période convaincante et a réussi à remonter tout de même à la cinquième place à 5 points du podium, de quoi relancer les espoirs de qualification pour la C1.



Depuis une trentaine d'années maintenant, le Bayer Leverkusen est reconnu partout en Europe pour être l'un des meilleurs clubs de football allemands. Néanmoins, l'équipe, dont le propriétaire n'est d'autre que la société industrielle du même nom Bayer AG, n'a jamais remporté une seule fois la Bundesliga et compte à son palmarès deux trophées: une coupe d'Allemagne et une ligue Europa. Pire encore, elle a toujours eu une image de perdante, en témoigne leur finale perdue face au Real Madrid en 2002 sur le score de 2 buts à 1 ainsi que leur deuxième place en championnat à cinq reprises en moins de 18 ans. Tout cela peut se comprendre quand on se rend compte que les finances de BayerAG sont très limitées et que l'objectif de cette société pharmaceutique est de créer du profit avant tout. Pour preuve, le budget du club se situerait à environ 70 millions d'euros, ce qui représente respectivement près de 25% du capital financier du Borussia Dortmund et 15% des stocks du Bayern Munich.


Pourtant, tous ces facteurs ne semblent pas réellement contrarier les plans de cette écurie. Certes, l'absence de récompenses est de plus en plus soulignée par les supporteurs mais il est important de se souvenir que c'est la seule équipe avec le géant bavarois en Allemagne qui arrive à finir au minimum à la cinquième place depuis 2010. Cela s'avère complètement incohérent quand on sait que le club licencie ou doit laisser partir presque à chaque saison ses entraîneurs. En effet, l'équipe propriétaire de la Bay Arena a connu 6 managers différents en 5 ans dont Jupp Heynches.



Sans aucun doute, le recrutement intelligent et la préservation des cadres sont les principales explications à cette réussite permanente. Le club vend chaque année un joueur côté sur le marché, comme ce fut le cas avec André Schürrle en 2013 puis Sidney Sam en 2014 et enfin Heung Min Son en 2015. Puis il rachète de jeunes joueurs qui tout en étant expérimentés ne sont plus du tout titulaires dans leur ancienne équipe, d'où leur faible valeur sur le marché des transferts. Le meilleur exemple cette saison est le cas de Javier Hernandez. Plus connu sous le nom de Chicharito, l'ancien attaquant mancunien n'avait plus du tout la confiance de Louis Van Gaal et sa venue aura coûté au club moins de 15 millions d'euros. Il incarne à lui seul la bonne remontée du Bayer Leverkusen en championnat. Il est à l'origine de 5 des 7 buts marqués par l'équipe en décembre pour un total de 11 buts cumulés en 14 apparitions de championnat.


lundi 28 décembre 2015

Le 28/12/2015

Infos sur l'actualité internationale:
La fin de la politique de l'enfant unique en Chine


    Fondateur de la République Populaire de Chine en 1949, Mao Tsé-Toung a régné ensuite sur le territoire chinois pendant plus de 25 ans jusqu'à sa mort en 1976. Après plus de deux années d'attente afin de se doter d'un nouveau chef d'Etat, le pays a vu Deng Xiaoping succéder au Grand Timonier. Voulant rattraper le retard qu'avait accumulé l'ancien dirigeant, ce dernier a imposé dès 1979 des mesures phares comme l'ouverture de la RPC au commerce extérieur, l'autorisation de créer des ZES, la démaoïsation du pays ou encore la politique de l'enfant unique. C'est d'ailleurs cette disposition-là qui a été abrogée par le gouvernement chinois hier. 


Dès le 1er janvier 2016, la RPC compte bel et bien mettre un terme à cette ancienne loi pour laisser place à une autre visant à autoriser tous les couples d'avoir un deuxième enfant. Bien que des sanctions seront toujours présentes en cas de naissances additionnelles, cette nouvelle va sûrement réconforter des millions de foyers chinois qui désiraient mettre au monde un second enfant depuis des années. Pourtant, ces derniers temps, des initiatives symboliques comme celle-ci sont prises par le gouvernement chinois dans tous les domaines. Que ce soit par rapport à l'industrie ou à propos de la pollution atmosphérique, la Chine est en train d'améliorer ses rapports avec le peuple même s'il reste encore énormément de travail à effectuer.


Imposée en 1979, cette loi était fortement reliée à un impératif dont les causes étaient d'origines sociale et économique. En effet, au niveau social, elle visait à rectifier le déséquilibre entre hommes et femmes (le nombre d'hommes dans le pays était 15% supérieur au nombre de femmes) et à freiner le vieillissement de la population. Et, au niveau économique, elle voulait éviter à que la population, de plus en plus importante avec le temps, soit exposée à la famine à cause des insuffisances de ressources en nourriture par rapport à la demande du peuple chinois, comme l'avait très bien expliqué l'économiste britannique Malthus. Au final, en 36 ans, la situation s'est davantage aggravée et la loi n'a jamais réellement été respectée par l'ensemble du pays.


Il s'avère même qu'une part distincte de la population chinoise a toujours été contre cette réglementation. Il s'agit des mingongs, nom que l'on donne à la plupart des paysans ou habitants des zones rurales. Même s'ils sont de moins en moins présents à cause de l'exode rural intensif qu'a subi la RPC du début du mandat de Deng Xiaoping jusqu'au début du XXIème siècle, ils représentent près de 110 millions de personnes. Étant adeptes de la philosophie de Confucius malgré la répression dogmatique qu'exerce l'Etat sur ses habitants, ils considèrent que se faire dicter une doctrine est contre la définition du bonheur. C'est donc en toute logique que ces derniers ont généralement fait plus d'enfants que les habitants des zones urbaines, d'autant plus que ceux-ci étaient en permanence exposés aux contrôles des naissances.



jeudi 24 décembre 2015

Le 24/12/2015

Infos sur l'actualité internationale:
Les fêtes de fin d'année en Somalie: le gouvernement dit non!



  Avec l'approche des fêtes de fin d'année, certains pays sont contraints de prendre des mesures de sécurité dans l'optique de diminuer le risque d'attentats que pourraient effectuer les groupes terroristes. La plupart d'entre eux se trouve dans les zones les plus instables du monde et en outre dans les républiques où l'Islam est considéré comme religion d'Etat. Ainsi, cette semaine, tout comme le sultanat de Bruneï, le gouvernement somalien a décidé d'interdire les célébrations de Noël et du Nouvel an dans son territoire à cause de la potentielle menace terroriste.




Située à l'extrémité de la Corne de l'Afrique, cette ancienne colonie anglo-italienne est victime depuis son indépendance de nombreux bouleversements. Tout d'abord, celle-ci a connu une guerre civile dans les années 90 opposant les partisans du président intérimaire Ali Mahdi et du militaire Farah Aidid après l'effondrement du gouvernement du général Siyaad Barre. Les conséquences directes ont été dramatiques avec notamment le pillage des infrastructures, une nette fragmentation entre la population ainsi que l'affaiblissement de l'économie somalienne. Et puis, sûrement à cause de cette guerre, le pays est désormais perturbé par d'incessantes menaces de la part des terroristes d'Al-Shabbaab qui se sont installés dans la province rurale de la capitale somalienne Mogadiscio.


Alliés à Al-Qaida, ces criminels sont aussi célèbres pour être les principaux acteurs de la piraterie maritime sur les côtes somaliennes et d'Afrique de l'Est. Par leur dangerosité inouïe, il apparaît cohérent que le directeur général du ministère des affaires religieuses Mohamed Khayrow ait été obligé de ne pas autoriser ces fêtes qui sont étrangères à la culture islamique, d'autant plus que la Somalie ne considère pas le 1er janvier comme le début de l'année. En ayant pris cette disposition il y a deux ans, le pays avait connu une fin d'année calme. Cela n'avait pas été le cas en 2014. Les terroristes d'Al-Shabbaab avaient attaqué l'aéroport de Mogadiscio le 24 décembre et avaient exécuté une douzaine de personnes.


Néanmoins, selon le journal Le Monde, si cela reste dans un cadre privé, les salariés chrétiens travaillant dans l'enceinte de l'aéroport de la capitale ne seront pas empêchés de commémorer l'ensemble de ces fêtes. En effet, étant quasiment les seuls à être de foi chrétienne sur le territoire où la majorité des 10 millions de somaliens sont musulmans, le gouvernement somalien a fait son possible pour protéger ces quelques personnes d'Al-Shabbab en ayant recours à son armée et à Amisom, qui n'est autre que le mouvement d'union pour la paix en Somalie.





mardi 22 décembre 2015

Le 22/12/2015

Infos sur l'économie européenne:
La Russie à nouveau condamnée pour son implication en Ukraine 

  L'année dernière, la Russie avait décidé de passer à l'acte en prenant le contrôle de la Crimée grâce à son armée. Située au Sud de l'Ukraine, cette péninsule revendiquait déjà à l'époque son envie d'être autonome vis-à-vis de l'Ukraine. Aujourd'hui sous administration russe, celle-ci a maintenant un statut particulier dans le pays, tout comme la partie du pays située à l'extrême-est du territoire ukrainien (Lougansk) contrôlée par les séparatistes russes. A cause de ces perturbations, l'Ukraine doit malheureusement continuer de faire face à des conflits permanents et connaît un retard considérable au niveau économique. C'est donc en toute logique que les pays de l'Union Européenne ont décidé de prolonger une nouvelle fois les sanctions économiques à l'encontre de la Russie pour une durée de six mois dans le but d'appliquer la justice jusqu'à ce que l'Ukraine soit complètement remise de ces bouleversements. 



 Auteur entre février et mars 2014 de la déstabilisation en tout point de l'Ukraine, la fédération russe a du subir les conséquences de ses actes. Les premières mesures de condamnation de la part de l'UE sont tombées quatre mois plus tard et étaient censées durer un an au départ. Mais l'UE, en faisant le lien entre la durée des restrictions économiques par rapport à la mise en oeuvre des accords de Minsk (mettant fin au régime soviétique), a recondamné la Russie une nouvelle fois et celle-ci a vu ses sanctions se prolonger de six mois. De nouveau, une condamnation est tombée vendredi dernier. Vu que la situation en Ukraine ne s'arrange pas avec le temps, la peine infligée à la Russie sera finalement plus longue et ne sera plus applicable d'ici juin 2016 alors qu'elle devait prendre fin au début de l'année 2016.



 Le contexte actuel en Ukraine est très particulier. Même si la volonté des dirigeants ukrainiens de  retrouver une unité nationale est de plus en plus partager par l'ensemble de la population, le pays subit toujours de plein fouet toutes les conséquences de l'impact de la Russie depuis une vingtaine de mois. Pire encore, l'Ukraine est surtout victime des bombardements russes. En effet, avec le crash du vol MH17 de la compagnie aérienne de la Malaysia Airlines dans les zones où sont expédiées les céréales ukrainiennes et russes,  du probablement à un missile russe, les répercussions ont été considérables avec une augmentation du prix de la tonne de blé de 2% pendant deux mois environ. Quand on sait que l'Ukraine représente à lui seul plus de 10% des exportations de blé dans le monde, voir ses acheteurs se retirer s'est avéré très préoccupant pour son économie.



Néanmoins, même si la Russie mérite certainement ces sanctions exemplaires, celle-ci a annoncé en retour, sous la parole du Premier ministre Dmitri Medvedvev, qu'elle allait étendre à nouveau son embargo sur les produits alimentaires dans les pays occidentaux et désormais en Ukraine dès la fin de l'année. Après tout, cela semble être une réaction légitime quand on sait que l'UE impose par ses condamnations l'impossibilité à la majorité des entreprises russes de se financer sur les marchés d'Europe occidentale. Avec cela, elle fait aussi en sorte de geler les avoirs des hommes politiques ukrainiens et russes impliqués dans le conflit.



dimanche 20 décembre 2015

Le 20/12/2015

Infos sur le sport:
Le Qatar, un actionnaire en décroissance?


  Actuellement meilleure équipe de la Ligue 1, le Paris Saint-Germain connaît de belles années depuis que les actionnaires qataris ont racheté plus de la moitié de leurs parts. Ces derniers leur ont permis de financer les transferts de très bons joueurs dans l'objectif de mettre en place une stratégie de développement du club parisien, notamment au niveau européen. Au final, cela a parfaitement fonctionné et en moins de quatre années, le club de football de la capitale a remporté consécutivement trois championnats, deux coupes de la ligue, une coupe de France ainsi que trois trophées des champions. Néanmoins, même si l'économie qatarie donne une image positive et rassurante en étant à la direction du PSG tout en se chargeant de l'organisation de la coupe du monde 2022, il s'avère que ce pays de la péninsule arabique se trouve en ce moment-même dans une situation économique préoccupante



Il apparaît que cet Etat monarchique va connaître pour la première fois depuis une quinzaine d'années son premier déficit budgétaire en 2016. Avec un déficit public qui devrait s'évaluer à 12 milliards d'euros et une baisse astronomique des recettes pouvant atteindre les 31% d'ici l'année prochaine, le Qatar est menacé, tout comme les autres monarchies pétrolières (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis,...). Pour comprendre d'où démarre le problème, il faut se pencher sur la principale composante de l'économie du Qatar. En effet, près de deux tiers des recettes du pays proviennent des ressources énergétiques, comme le pétrole brut et le gaz naturel. Dès lors, quand on s'aperçoit qu'il y a une baisse considérable des prix de ces matières premières depuis deux années environ, c'est logiquement près de 66% de l'économie qatarie qui est en chute. En considérant cela très sérieux, certains économistes pensent que le prix du baril de pétrole pourrait passer de 65 dollars à 48 dollars d'ici le mois de janvier. Bien que le Qatar avait anticipé cette forte diminution des prix des ressources énergétiques en s'impliquant dans le développement d'infrastructures liées au tourisme, dans l'industrie et la banque, cela n'a pas suffit pour contrer les conséquences de cette déflation.


En ce qui concerne le budget du PSG, il ne devrait y avoir aucun problème. Comme l'a annoncé le Ministre des Finances Ali Sharref al Emadi, les investissements dans l'éducation, la santé, la coupe du monde 2022 et le football ne seront pas affectés par ces fluctuations négatives poussant à la récession. Pour continuer d'être le principal actionnaire de l'équipe francilienne en ce qui concerne les ventes et les achats de joueurs durant le marché des transferts, le Qatar compte réaliser des emprunts sur les marchés financiers au lieu de se servir dans les réserves des fonds souverains du QIA, qui est sans doute déjà utilisé pour réparer les dégâts causés par la déflation du pétrole. Finalement, cette baisse des bénéfices ne devrait même pas affecter les investisseurs qataris tout comme les 2,4 millions d'habitants vivant sur le territoire. Etant le pays possédant le plus fort PIB par habitant et le taux de chômage le plus faible dans le monde entier (0,4% pour 2014), les répercussions ne seront quasiment pas visibles sur leur niveau de vie actuel.





jeudi 17 décembre 2015


Le 17/12/2015

Infos sur l'actualité musicale:
Bobby Shmurda bientôt en liberté?

  Au mois d'août 2014, le rappeur originaire de Brooklyn, Bobby Shmurda de son vrai nom Ackquille Pollard, prenait la décision de poster sur la plateforme YouTube son clip Hot Nigga. En se plaçant numéro 1 du Top 50 des clips du rap US deux mois plus tard, il constatait le succès remporté aux Etats-Unis. Mais alors que sa carrière musicale commençait à prendre de l'élan, en décembre dernier, le jeune rappeur est arrêté par la police de New York pour meurtre et pour possession de drogues et d'armes à feu. Menacé d'une peine de 25 ans de prison s'il est reconnu coupable de ces faits, l'entourage de l'artiste fait depuis en sorte de trouver les moyens pour mettre un terme à son incarcération. Il semble d'ailleurs qu'un facteur de poids soit entré dans la course pour obtenir sa libération sous caution.



Il s'agit de Martin Shkreli. Cet homme d'affaires est actuellement le PDG de la TURING PHARMACEUTICALS. En ce qui concerne son cas, il a également été arrêté aujourd'hui avec son avocat Ean Greebel à cause d'une grave affaire fiscale. Le PDG aurait utilisé les fonds d'une de ses firmes biotechnologiques pour ensuite acheter les droits du médicament Daraprim, utilisé pour traiter essentiellement le VIH. Ceci étant, il faisait ensuite augmenter le prix du produit de 13,5$ à 750$, soit une hausse de plus de 5500%. Cette fraude avait été effectuée au départ dans le but d'effacer les dettes de l'entreprise nommée MSMB Capital Management. Quoi qu'il en soit, l'entrepreneur a bel et bien affirmé lors d'un entretien avec le HipHopDX qu'il souhaitait faire sortir le rappeur âgé de 21 ans de prison.


Il s'avère que ce personnage ne fait pas cela uniquement pour être bien vu du monde du rap. Ce dernier affirme qu'il éprouve un véritable intérêt pour cette culture urbaine, en témoigne son achat du dernier album du Wu-Tang Clan estimé à environ 2 millions de dollars. De plus, il a clairement souligné qu'étant originaire de Brooklyn tout comme Bobby Shmurda, il désirait le libérer car il possède un potentiel musical hors du commun. Il le considère même comme le rappeur le plus talentueux et le plus prometteur de la ville de New York depuis le rappeur 50 CENT. Avec la perte du monopole new yorkais sur le rap américain depuis quelques années maintenant, voir le rappeur en liberté pourrait redorer musicalement le blason de la ville la plus peuplée des Etats-Unis.




mardi 15 décembre 2015

Le 15/12/2015


Infos sur les nouveautés de la technologie:
Moscou, ville connectée
                                           

  Avec l'apparition de la 4G en Europe il y a près de deux ans, les recherches sur les sites internet effectuées à une vitesse supérieure et les utilisations d'applications demandant une plus forte puissance de connexion ont pu être réalisées. Ces améliorations dans le domaine de la technologie informatique ont incité indirectement les établissements publics à disposer obligatoirement d'une zone wifi gratuite et ont fait en sorte que la qualité du wifi soit meilleure. Néanmoins, toutes ces nouveautés ont également accentué l'écart entre les zones les mieux connectées et les zones ne possédant aucun signal. Pour pallier à ce souci, des métropoles mondiales comme celle de Moscou ont fini par réussir à relier la plupart des lieux les plus fréquentés à une zone wifi.




La capitale russe n'en finit plus de surprendre par ses innovations originales. Connue en Europe pour être l'une des seules métropoles qui tolère le travail le dimanche tout en laissant la possibilité de mettre en place des horaires de travail inimaginables ici en France pouvant atteindre les 24h/24 7j/7, Moscou se devait d'aider sa population active en permanence en train de travailler en leur offrant la gratuité des sites internet sur leur téléphone dans n'importe quel endroit de la ville. Les moscovites, qui pouvaient déjà se connecter au wifi dans des lieux de forte affluence comme le métro, les restaurants et dans les lieux publics comme les établissements scolaires et les hôpitaux, pourront dès à présent aussi le faire dans les cimetières les plus importants de la capitale. 


Cette idée originale est venue des gérants de cimetières moscovites qui ont remarqué avec le temps que les touristes, en se rendant devant les tombes de personnages connus dans l'histoire contemporaine comme celui d'un des célèbres dirigeants soviétiques qui avait procédé à une déstalinisation de l'URSS Nikita Khrouchtchev, ne possédaient pas suffisamment de connexion afin de faire des recherches sur ces derniers. Selon le porte-parole de l'entreprise Ritoual, qui s'occupe de la gestion des cimetières à Moscou, les principaux cimetières de la ville tels Vagankovo et Troïekourovo sont de véritables musées en plein air et que, tôt ou tard, les relier à une connexion gratuite se révélerait être essentiel pour accompagner les visiteurs.


Équipés depuis quelques années de systèmes GPS pour aider les voyageurs à repérer les pierres tombales des personnalités historiquement connues, les plus grands cimetières de Moscou seront donc connectés en plus à des zones wifi. Cela va sans aucun doute engendrer une hausse du nombre quotidien d'utilisateurs du wifi moscovite. Quand on sait que de base plus de 710 000 moscovites se connectent au wifi où qu'ils soient, ces nouveautés pourraient sûrement faire passer ce nombre au dessus du million avec l'aide des touristes visitant Moscou chaque jour.



lundi 14 décembre 2015

Le 14/12/2015

Infos sur l'actualité internationale:
La Hollande, maître des eaux


Que ce soit dans les pays développés, modernisés ainsi qu'au sein des pays en voie de développement, les solutions émises afin de préserver l'environnement restent insuffisantes.            Les protocoles et les compromis entre États n'ont pas toujours été respectés à la lettre par les principaux émetteurs de gaz à effet de serre et, logiquement, les conséquences en sont aujourd'hui préoccupantes. La planète Terre doit désormais faire face à des problèmes d'une extrême gravité, comme par exemples la pollution atmosphérique et la fonte des glaciers d'eau douce. Afin de limiter dans le futur la fréquence du nombre d'accidents dus à ces contraintes, des pays comme la Hollande s’occupent de plus en plus des territoires touchés par la montée des eaux pour y construire des barrages.  





Situés au sein du Benelux, la Hollande est un État assez particulier d'Europe du Nord. Sans ses milliers de kilomètres de barrages et de digues, plus d'un tiers de son territoire dont les villes d'Amsterdam et de Groningue ainsi que plus de la moitié de sa population seraient menacés par les inondations. De plus, quand on se rend compte que c'est dans cette zone où plus de 70% du PIB est produit et que l'aéroport de Schiphol, qui est l'un des aéroports les plus importants d'Europe, sont également sous le niveau de la mer, on peut considérer les Pays-Bas comme étant l'expert en ce qui concerne la construction des moyens de lutte contre la montée des eaux. Vouée à lutter depuis des siècles contre l'avancée des eaux selon la ministre des Infrastructures, la Hollande s'implique désormais dans la défense et dans l'aide à la reconstruction des zones ayant subi des dégâts à cause des inondations récurrentes ou de tempêtes liées au réchauffement climatique. 


Cela semble d'ailleurs faire les affaires de l'économie néerlandaise qui, grâce à ses 2500 sociétés dans le secteur de l'eau et de la construction de barrages et malgré de sérieux concurrents comme la Chine, réalise environ 40% du chiffre d'affaire mondial dans ce secteur. Équivalant à environ 2,7% du PIB réel néerlandais, ce taux représente plus de 17 milliards d'euros. 



Depuis quelques temps, les Pays-Bas interviennent particulièrement en Asie du Sud-Est après avoir aidé la Louisiane et la Nouvelle-Orléans qui avaient été victimes de l'ouragan Katrina en 2005 et la côte est des Etats-Unis qui avait du subir l'ouragan Sandy en 2012. Dans cette région du monde où les inondations permanentes sont devenues un sujet d'urgence (le niveau de l'océan Indien qui a augmenté de plus de 30 centimètres depuis le début du XXème siècle contre une moyenne estimée à 19 centimètres sur l'ensemble de la planète), les Pays-Bas essayent de réparer les dégâts en participant à des projets d'urbanisation à long terme comme dans la capitale indonésienne Jakarta et en étant impliqués dans la mise en place de plates-formes flottantes au large des Philippines tout en construisant ce qu'ils savent faire de mieux depuis des siècles: des barrages.





vendredi 11 décembre 2015

Le 11/12/2015

Infos sur le sport:
Romelu Lukaku, le poumon d'Everton

  Alors qu'il est âgé de seulement 22 ans, le footballeur international belge Romelu Lukaku a sûrement franchi un cap en cette fin d'année 2015. Souvent critiqué la saison dernière à cause de prestations trop irrégulières, le natif d'Anvers a réussi à remettre les pendules à l'heure en moins de 5 mois. Auteur de 11 réalisations ainsi que de 4 passes décisives en 15 rencontres de Barclays Premier League, il a déjà dépassé son total de buts marqués durant la saison 2014-2015 et affiche un rendement très efficace même si son club d'Everton ne se trouve qu'à la neuvième place. Avec de telles performances, il se pourrait fortement que ce soit lui le principal attaquant de l'équipe belge pendant la coupe d'Europe des nations en 2016.


Ayant signé son premier contrat professionnel à l'âge de 16 ans avec son club formateur d'Anderlecht à l'été 2009, Romelu Lukaku est un joueur qui possède beaucoup d'expérience malgré son jeune âge. En effet, après avoir fini ses études et réalisé deux saisons convaincantes en Jupiler League, celui-ci a décidé de signer dans l'écurie londonienne de Chelsea. Mais cela s'est avéré être un mauvais choix. L'attaquant belge n'a jamais réussi à convaincre les entraîneurs de l'équipe première André Villas-Boas et Roberto Di Matteo qui décidèrent de le faire jouer en équipe réserve. C'est donc avec la volonté de retrouver du temps de jeu tout en restant dans le championnat anglais que le jeune prodige accepte de se faire prêter en juillet 2012 au club de la banlieue de Birmingham West Bromwich Albion où il y inscrira 17 buts et puis en août 2013 dans l'un des deux clubs les plus réputés de Liverpool : Everton. C'est d'ailleurs ici que l'attaquant belge finira par signer officiellement en juillet 2014.


Le joueur a donc connu quatre équipes professionnelles en moins de 6 ans et a inscrit plus d'une centaine de buts contre une quarantaine de passes décisives en moins de 250 matchs. Néanmoins, même s'il est sans doute avec l'attaquant de l'Olympique de Marseille Michy Batshuayi le buteur belge le plus en forme du moment, on se demande si ce sera vraiment lui le choix numéro 1 du sélectionneur de l'équipe nationale belge Marc Wilmots pendant l'euro 2016. Depuis sa première sélection qui a eu lieu en mars 2010, Romelu Lukaku ne parvient pas à être suffisamment efficace, en témoignent ses 11 buts en 41 matchs. Par sa maturité et sa régularité, il se pourrait même que ce soit l'attaquant du Liverpool FC Christian Benteke qui finisse par posséder le statut de buteur titulaire en France pour 2016. Dans tous les cas, il appartient à Romelu Lukaku de continuer à montrer de quoi il est réellement capable dans le championnat anglais et de prouver à Marc Wilmots qu'il peut compter sur ses performances pour l'euro 2016.





mercredi 9 décembre 2015

Le 09/12/2015

Infos sur l'économie française:
Sortie du CAC 40: coup dur pour EDF

   Depuis quelques années, les grandes entreprises françaises qui appartiennent au CAC 40 constatent que leur chiffre d'affaires stagne voir diminue. Pour contrer d'autres éventuelles pertes de profit à l'avenir et rattraper ce manque à gagner, ces GE se tournent beaucoup plus vers la Bourse de Paris en cédant leurs produits à des prix compétitifs sur le marché. Leur côte en Bourse s'accroît davantage et cela se ressent par rapport au niveau du CAC 40. Cependant, parmi ces entreprises, l'une d'elles a connu une année 2015 compliquée et, ne voyant pas sa côte en Bourse remonter, a dû se résigner à quitter le groupe. Il s'agit d'EDF.


Après plus de dix années passées depuis son introduction en Bourse, EDF est aujourd'hui contrainte de devoir laisser sa place au sein du CAC 40. Selon Euronext, ce sera une entreprise du domaine foncier nommée Klépierre qui la remplacera à partir du 21 décembre. Bien qu'étant l'un des piliers de la Bourse parisienne, le premier fournisseur dans le monde en électricité et financé à plus de 84% par l'Etat français, EDF a connu de grosses pertes en Bourse durant l'année 2015. En effet, depuis le 1er janvier, son poids en Bourse a fortement baissé (plus de 40%) comparé aux autres GE du CAC 40 qui, elles, ont connu une croissance incessante faisant prendre au CAC 40 plus de 11%.


Par ailleurs, avec un chiffre d'affaires à la baisse depuis deux ans (75,6 milliards d'euros en 2013, 72,9 milliards en 2014) et une diminution du nombre d'échanges enregistrés sur les titres, c'est donc en toute logique que le Conseil scientifique des indices d'Euronext se devait de sortir les valeurs boursières d'EDF du CAC 40. En difficulté, il est peu probable qu'EDF puisse réintégrer le CAC 40 d'ici l'année prochaine tant les autres entreprises produisent de meilleurs résultats. Néanmoins, l'entreprise productrice d'électricité pourra tout de même compter dans le futur sur un autre indice boursier qui regroupe les 120 principales entreprises françaises: le SBF 120. 


lundi 7 décembre 2015

Le 07/12/2015

Infos sur l'actualité internationale:
Vers un processus de paix en Libye

        En pleine ascension, Daesh est désormais une organisation à prendre très au sérieux. Ces derniers temps, celle-ci a revendiqué qu'elle était l'unique responsable des attentats qui ont été provoqués au Proche-Orient, en Afrique et en Europe. A la suite des attentats de Paris, certains chefs d'Etat du monde entier ont voulu montrer leur soutien en se rendant devant l'endroit où les massacres ont été les plus terrifiants: le Bataclan. Cependant, même s'il est important de ne pas oublier d'honorer la mort des disparus à l'avenir, de s'occuper de ces problèmes en Europe en garantissant une meilleure sécurité et en arrêtant les personnes liées à Daesh pour que cela ne se reproduise plus, il ne faut tout de même pas oublier que des pays entiers sont confrontés à cette organisation terroriste depuis quelques années maintenant. Parmi eux, on retrouve la Libye.



Avec la Syrie et l'Irak, la Libye a sans doute perdu le contrôle de son entité et de la totalité de son territoire à cause de Daesh et de mouvements pro-libyens. Depuis 2011, c'est-à-dire l'année où l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été exécuté par les forces armées de l'ONU, le pays est complètement désordonné à cause d'une fragmentation en deux zones distinctes qui s'est réalisée au cours du temps. Cette division est aussi bien physique qu'idéologique et cela mène à des affrontements en permanence. Désormais, à l'est du pays, on retrouve le territoire libyen reconnu par la communauté internationale qui est gouverné par le Premier ministre libyen Abdallah Al-Thinni. De l'autre côté, à l'ouest et donc dans la zone de la capitale libyenne Tripoli, c'est le chef du parti de "l'Aube de la Libye" Khalifa Al-Ghowel qui dirige l'Etat libyen non reconnu officiellement. De plus, certaines villes dans chacun des deux Etats comme Syrte sont maintenant sous l'emprise de Daesh. Semblable à ce dernier réputé pour laisser les milices tuer ses "ennemis", l'Aube de la Libye possède également son propre gouvernement ainsi que son propre parlement. Depuis sa création, cette partie du pays est incontrôlable, en témoigne l'attaque du pétrolier grec Araveo, propriété de l'armateur Aegean Shipping Management, visé par une frappe aérienne de Tripoli et qui avait causé la mort de 26 personnes en début d'année 2015.



Avec une situation aussi délicate, la Communauté Internationale se devait de réagir au plus vite en trouvant une solution à ces conflits qui détruisent le pays depuis plus de quatre ans. Miraculeusement, c'est ce qui a été fait hier. Malgré le désespoir du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon fin novembre qui pensait qu'aucune possibilité d'union entre ces deux régions ne se ferait, un accord a finalement été trouvé entre les deux États libyens. Annoncé à Tunis, la "déclaration de principe" permettra une certaine coopération entre les deux parties dans l'objectif de former un gouvernement d'union nationale et logiquement de mettre fin aux conflits. Ce processus débutera en élisant dans un premier temps une dizaine de personnes, dont cinq membres du Parlement de l'Aube de la Libye et de cinq membres du gouvernement libyen reconnu. Ceux-ci devront ensuite choisir un des deux Premiers ministres (soit Khalifa Al-Ghowel ou soit  Abdallah Al-Thinni) et deux vice-Premiers ministres. Selon le vice-président du Parlement de Tripoli, cet accord devrait être soutenu par tous pour que la Libye de l'ouest redevienne une province plus sûre. Bien que Daesh soit toujours présent sur le territoire, il s'avère tout de même que cet accord permettra à la Libye d'avancer vers des jours meilleurs.

samedi 5 décembre 2015

Le 05/12/2015

Infos sur l'économie internationale:
Les dessous de l'économie japonaise

  Récemment, le Bureau International du Travail a livré les derniers chiffres concernant le taux de chômage en France. Le constat fut sans appel avec un chômage national évalué à environ 10,6% de la population active. Ces dernières données représentent un chiffre inédit depuis 1997, année où le taux avait dépassé la barre des 12%. Bien que le gouvernement reste optimiste en pensant que la tendance sera à la baisse dans les mois à venir, ces augmentations croissantes du nombre de chômeurs laissent à croire que les politiques économiques françaises sont inefficaces. Pire encore, certaines personnes sont désormais persuadées que le système est à redéfinir et sont prêtes à voter en faveur des parties d'extrême gauche et d'extrême droite afin d'obtenir un nouveau modèle économique qui puisse mener à des résultats comme au Japon. Cependant, même si ce pays est une référence par son faible taux de chômage, comparer l'économie française à l'économie nippone s'avère être une erreur tant les deux pays sont fondamentalement différents.


N'importe quel pays ne peut rester indifférent en observant le taux de chômage qui est évalué au Japon depuis plus de 30 ans. Mis à part l'année 2002, la nation nippone n'a jamais connu un taux de chômage supérieur à 5,4% et reste en moyenne autour des 3,5%. A première vue, le pays semble être dans une situation idéale et il s'avère logique que celui-ci inspire de nombreux Etats qui désirent eux aussi une stabilité économique. Néanmoins, comme l'a clairement expliqué le ministre de l'économie française Emmanuel Macron, le taux de chômage relevé isolément n'a pas de réelle signification. Pour lui, ce qui compte au final, c'est le taux de participation de la population. C'est exactement ce qui fait défaut au Japon. Vu qu'il ne rentre pas du tout dans ce critère, le calcul du taux de chômage japonais est donc considéré comme erroné car il ne tient pas compte des personnes qui pourraient potentiellement être sur le marché du travail et, indirectement, des hypothétiques chômeurs. 


Le Japon ne peut être vu comme une source d'inspiration dans l'optique de lutter contre la hausse du taux de chômage en France. De plus, son système semble complètement dépassé et risque même de connaître de grandes difficultés à l'avenir par rapport aux conséquences qu'il produit. En effet, pour rester compétitive sur le marché mondial, l'économie nippone choisit d'effectuer de faibles prélèvements sur les salaires comparés à la France pour faire en sorte de ne pas démotiver le salarié et qu'il puisse continuer de travailler sereinement. Dès lors, cela implique que les chômeurs japonais reçoivent des indemnités chômage plafonnées à des revenus plus faibles et également pendant moins de temps. Au Japon, on estime qu'un actif n'est plus considéré comme chômeur s'il ne reçoit plus de compensations après une année environ, contre deux années en France en règle général.


Le plus grand problème de cette idéologie économique nippone se trouve majoritairement dans la précarisation d'une part distincte de la population active. Celle-ci a démarré il y a maintenant vingt ans, plus précisément à partir du moment où l'économie de l'archipel a commencé à être en période de récession. Tout d'abord, c'est les femmes et les jeunes qui se retrouvent de plus en plus en situation instable. Ils représentent la quasi-totalité des 40% de la population active sans travail. La volonté des seniors de continuer à travailler pour économiser de l'argent à cause des faibles retraites, le nombre insuffisant d'offres sur le marché du travail par rapport aux demandes incessantes et la panne démographique japonaise expliquent ce gros pourcentage. Concernant les travailleurs immigrés, le Japon fait en sorte d'en garder le moins possible en leur demandant des années d'expérience pour pouvoir leur faire espérer de décrocher un poste. De toute évidence, cette volonté de conserver un faible taux de chômage tout en laissant de côté la population en situation précaire avec de faibles aides financières ne devrait plus tenir dans les années à venir. La population finira par manifester et demandera à changer ce système.



    


jeudi 3 décembre 2015

 Le 03/12/2015

Infos sur le sport
L'Ajax Amsterdam, l'équipe la plus jeune d'Europe

  A l’exception du Royaume-Uni, toutes les plus grandes compétitions de football en Europe seront arrêtées temporairement durant la trêve hivernale. Bien que cette pause aura lieu dans un peu plus de deux semaines, on s'aperçoit déjà quelles sont les équipes qui pourraient être nommées championnes d'automne dans leur tournoi respectif. Tout d'abord, on retrouve celles qui sont habituées à cela depuis quelques années maintenant et qui sont largement devant leurs concurrents avec le FC Barcelone en Liga BBVA, le Bayern Munich en Bundesliga ou encore le PSG en Ligue 1. Et puis, il y a les équipes en tête grâce à quelques points qui seront capitaux pour la suite comme Manchester City en BPL, l'Internazionale en Serie A et l'Ajax Amsterdam en Eredivisie. Néanmoins, il s'avère que la dernière citée se retrouve là un peu par surprise.


Sans aucune contestation, l'Ajax Amsterdam est le club de football le plus populaire des Pays-Bas. L'équipe amstellodamoise est connue pour avoir remporté de nombreux trophées depuis sa création. Elle compte à elle seule 4 ligues des champions dont 3 gagnées au début des années 70 grâce à des joueurs de légende (Johan Cruijff, Johny Rep) et a obtenu 33 fois le titre de champion d'Eredivisie (première division hollandaise). Mais, malheureusement, le club connaît depuis quelques années des difficultés. En effet, celui-ci est l'une des équipes hollandaises qui doit le plus faire face au marché des transferts et perd toutes les saisons des cadres de l'équipe en étant contraint de les vendre à des prix plutôt faibles comparés aux cinq plus grands championnats (Espagne, Angleterre, Italie, Allemagne, France) car le championnat hollandais est moins bien côté.


C'est donc avec stupéfaction qu'on se rend compte que l'Ajax Amsterdam arrive tout de même à tenir son rang avec les années. Même si les campagnes en coupe d'Europe ne sont plus du tout convaincantes depuis environ une dizaine d'années, le club reste le numéro un en Eredivisie, en atteste leur monopole sur le championnat avec des victoires en 2011, en 2012, en 2013 et en 2014.
La principale raison de leur succès réside au sein de leur centre de formation. De toute évidence, il fait partie des cinq plus grands centres de formation en Europe avec le FC Barcelone, le Bayern Munich, l'Olympique Lyonnais et le Benfica Lisbonne.


Pourtant, même si l'Ajax Amsterdam se base sur son centre depuis des années, l'équipe actuelle est peut-être la plus remarquable que le club ait eu depuis la saison 2003-2004 où évoluait alors dans l'équipe un certain Zlatan Ibrahimovic. La moyenne d'âge des huit joueurs professionnels venant du centre de formation amstellodamois qui sont les plus souvent titularisés en championnat depuis le début de la saison régulière est estimée à moins de 21 ans. Avec une moyenne regroupant l'ensemble des joueurs les plus fréquemment utilisés égale à 21 ans et demi environ, l'Ajax Amsterdam aligne l'une des équipes les plus jeunes, matures et talentueuses de son histoire.


mercredi 2 décembre 2015

Le 02/12/2015

Infos sur l'économie mondiale:
L'absence de mesures anti-tabac dans les pays sous-développés

    Les conséquences du tabagisme en France sont de plus en plus préoccupantes. Depuis quelques années maintenant, certaines mesures comme celle d'interdire la publicité pour les marques de tabac sont prises en France et dans les pays développés afin de faire chuter petit à petit le nombre de morts provoqué par le tabac. Pourtant, cela s'avère insuffisant quand on s'aperçoit que le nombre de personnes décédées par an à cause de cela en France stagne autour de 70 000. Le tabagisme reste la principale cause de décès évitable dans l'hexagone et dans le monde. Bien que le constat soit saisissant, la situation dans laquelle se trouvent les pays les moins développés et les plus pauvres est encore plus inquiétante.


A l'heure actuelle, dans les pays riches et développés comme la France, les Etats-Unis et l'Allemagne, plus de 30% de la population sont des consommateurs réguliers de tabac. Bien que ce taux soit très élevé et représente des millions de personnes, le nombre de fumeurs apparaît comme étant beaucoup plus élevé dans les pays sous-développés et les pays en voie de développement. La raison en est très simple: les consignes de lutte contre le tabac émises par l'OMS en 2005 afin d’interdire quelques pratiques de marketing n'ont pas bien été appliquées par ces derniers. De ce fait, voulant rattraper le potentiel profit perdu en Europe et en Amérique à cause de ces mesures, ces Etats sont intensément exposés à la publicité liée aux marques de tabac. Selon l'OMS, la publicité est 81 fois plus présente dans des pays comme l'Inde et le Zimbabwe que dans des pays comme la Suède et les Emirats Arabes Unis.


Les absences de mesures dans ces zones de la Terre devraient faire accroître le nombre de décès liés au tabagisme d'ici peu. Il se pourrait même que les 8,4 millions de morts d'ici 2020 soient envisagés, contre une moyenne évaluée à 7,5 millions depuis plus de dix ans. En effet, la majorité des personnes décédées à cause de cette intoxication se trouve dans ces pays. De plus, les pays les plus peuplés d'Asie du Sud-Est (Chine, Inde, Indonésie) regroupent à eux seuls la quasi totalité des 900 millions de fumeurs calculés dans les nations les plus pauvres et sont responsables de plus de 65% des personnes décédées à cause du tabac dans le monde entier.


Pour ne pas voir ce chiffre monter à la hausse dans le futur, l'OMS compte aider les pays les plus démunis afin d'interdire toutes sortes de publicités incitant à la consommation de tabac. Cette mesure a été prise mardi par l'administrateur de programme de l'initiative pour un monde sans tabac de l'OMS: le docteur Armando Peruga. Celui-ci a fini par remarquer que les pays ayant les revenus les plus élevés avaient pris quatre fois plus de mesures comparés aux pays les plus pauvres.
Même si le processus sera sûrement très long, dès à présent, l'OMS compte bien assister les pays en difficulté économique en leur donnant le crédit nécessaire afin d'éradiquer toute propagande concernant le tabac.



lundi 30 novembre 2015

Le 30/11/2015

Infos sur l'actualité internationale:
Le terrorisme en Chine

    La nette augmentation du nombre d'attentats terroristes commis dans le monde entier en cette fin d'année 2015 a eu pour conséquence d'inciter les Etats à prendre des mesures de sécurité. Désormais, la majorité d'entre eux ont décidé d'intensifier la traque contre les potentiels suspects. Les arrestations de quelques personnes liées à Daesh en France et en Belgique depuis les attentats du 13 novembre ont montré les volontés de la démocratie de se battre contre le terrorisme. Pourtant, bien que la plupart des attaques se situe en Afrique Subsaharienne, au Proche et Moyen-Orient et également en Europe, on constate également que les pays de l'Extrême-Orient s'inscrivent très activement dans cette lutte. Parmi eux, la Chine est sûrement l'Etat le plus impliqué.


A ne pas confondre avec la République nationaliste de Chine qui est l'équivalent de Taïwan, la République populaire de Chine est actuellement en train de faire de grandes enquêtes dans le but d'arrêter les présumés terroristes situés sur son territoire. Le nom de l'opération mise en oeuvre par le gouvernement chinois serait "Frapper fort". En faisant l'état des lieux, on se rend compte que l'ensemble des supposés terroristes pour les autorités chinoises se trouve surtout dans la province du Xinjang. Cette dernière possède un statut à part comparée aux autres régions chinoises. Située au nord-ouest du pays, le Xinjang est la région où se situe principalement le peuple Ouïghours (10 millions). Celui-ci représente la deuxième ethnie musulmane turcophone de Chine derrière les hui et est à l'origine de l'ensemble des conflits constatés dans la province. Depuis des années, une minorité d'Ouïghours "inséparatistes" nourrissent de fortes tensions contre l'autre ethnie majoritaire du Xinjang, les Hans, et contre la tutelle de la capitale au point de commettre certaines attaques "terroristes" dans la Chine tout entière selon les informations données par Beijing.

Les opérations commandées par les autorités chinoises ne sont donc qu'une contre-attaque face aux terroristes Ouïghours et celles-ci s'avèrent très efficaces. Après avoir réussi à démanteler plus de 180 groupes terroristes en mai dernier depuis le début de l'opération "Frapper fort", la police chinoise a exécuté une trentaine de terroristes dans le Xinjang il y a dix jours. Selon la radio Free Asia, on parle même de plus de 50 personnes tuées par les forces de l'ordre. Quoi qu'il en soit, les décès de ces terroristes récompensent le travail fourni par les forces de l'ordre en Chine et confirment la véritable position de la Chine face aux menaces potentielles. Néanmoins, cette victoire chinoise face au terrorisme n'est pas une généralité. Le pays est encore très exposé à la menace et on peut le comprendre quand on s'aperçoit qu'en mars 2014, un commando de Ouïghours avait commis un massacre faisant 31 morts et 140 blessés dans une gare de Kunming au Sud de la Chine. On peut également noter qu'en septembre dernier, ces derniers avaient pris pour cible une mine de charbon dans le sud-ouest du Xinjang.








samedi 28 novembre 2015

Le 28/11/2015

Infos sur le football:
L'équipe nationale du Kosovo, une sélection pénalisée?
   

    La fin de la guerre en Yougoslavie au milieu des années 90 a permis à la plupart des Etats-Nations qui la composaient de déclarer leur indépendance aux yeux du monde entier. Le processus fut rapide pour l'ensemble d'entre eux. En revanche, il fut beaucoup plus long pour les pays enclavés dans la République de Serbie. Ainsi, le Monténégro l'a obtenue en 2006 tandis que le Kosovo, lui, l'a acquise en 2008. Les conséquences de ce retard au niveau sportif et plus particulièrement dans le domaine du football furent catastrophiques pour le Kosovo. 


Situé à l’extrême sud des Balkans, le Kosovo est un pays qui fut pendant des années administré par la Serbie. Cette domination était très mal perçue par le peuple kosovare, qui est composé essentiellement d'albanais, car la présence du gouvernement serbe sur leur territoire leur était illégitime. De plus, la Serbie faisait en sorte de favoriser le peuple serbe au détriment du peuple kosovare en leur accordant moins d'aides. C'est donc en toute logique que ces deux nations se sont affrontées durant la guerre de Yougoslavie. Les combats furent d'une extrême violence et de nombreuses familles kosovares ont alors décidé de fuir la province en se dirigeant principalement en Suisse et en Albanie.


Pendant et après la guerre, la Serbie, qui était le pays pilier de la Yougoslavie, a perdu sa toute puissance et n'a pas pu s'opposer à la proclamation d'indépendance des nations voisines comme la Bosnie-Herzégovine, la Croatie ou encore la Slovénie. Ne voulant pas s'affaiblir d'avantage, elle a essayé pendant plus de dix ans de conserver les régions enclavées dans son territoire mais cette lutte s'est arrêtée en 2008, l'année où le Kosovo a revendiqué son indépendance. Pourtant, depuis sept ans alors que le Kosovo est un pays libre et membre de la zone euro, il connaît de multiples retards de développement. Au niveau du football, le constat est saisissant.


En effet, la sélection nationale kosovare de football, qui n'existe que depuis 2014, doit constituer une équipe de joueurs talentueux, renonçant à des joueurs kosovares qui ont rejoint d'autres sélections dans les années précédentes. On peut citer des joueurs comme Xherdan Shaqiri, Granit Xhaka et Taulant Xhaka  qui ont rejoint la Suisse pour les deux premiers et l'Albanie pour le troisième entre 2009 et 2012. De même, le gardien de but actuellement titulaire en Albanie Etrit Berisha et le défenseur nantais Ermir Lenjani avaient décidé de porter le maillot albanais avant 2014 alors qu'ils sont originaires de la capitale kosovare, Pristina.


Même si quelques joueurs kosovares de la sélection albanaise comme Samir Ujkani essaient désormais d'aider la sélection du Kosovo en se portant volontaires pour participer aux matchs amicaux du pays, les pertes sont incontestables. Dès à présent, le pays doit faire en sorte de ne pas perdre d'autres talents dans le futur.



jeudi 26 novembre 2015

Le 26/11/2015

Infos sur l'économie française:
La hausse de l'emploi intérimaire
                                                                                                           

 A cause de la crise des "subprimes" qui s'est produite en 2008 aux USA, la France n'arrive plus à relancer complètement son économie. Les conséquences de cet événement sur le marché français ont été désastreuses. Ainsi, depuis plus de sept ans, l'INSEE a constaté une hausse constante du taux de chômage, une variation permanente du taux d'inflation sur l'ensemble des produits et une récession du taux de croissance du PIB. Néanmoins, bien que les prochains chiffres concernant le nombre de chômeurs en France ne tomberont que ce soir et seront encore très décevants, l'économie française peut se réjouir de sa nette progression dans le domaine de l'emploi intérimaire.




Le taux d'inflation sur le marché mondial était à la hausse après les deux chocs pétroliers qui ont eu lieu dans les années 70. Cependant, suite à la surproduction de pétrole due au ralentissement de l'économie, il a fini par y avoir une grande désinflation après le contre-choc pétrolier qui s'est produit en 1983. Après cela, aucun pays ne voulait subir à nouveau ce genre de problème, surtout ceux d'Europe. C'est donc en toute logique qu'à partir de la création du traité de Maastricht en 1992, la France et les pays de la zone euro ont fait en sorte d'empêcher la hausse du taux d'inflation. Cette volonté se traduisait par une légitime augmentation du taux de chômage sur l'ensemble des actifs en réduisant le nombre d'offres sur le marché de la zone euro et par une stabilisation des coûts (salaires, matières premières,...). Bien que le taux de chômage français se situait à plus de 12% en 1997, le taux de croissance était à la hausse et l'inflation demeurait faible.


Mais malheureusement, la crise de 2008 a bouleversé l'ordre établi et tous les plans mis en place par la zone euro se sont révélés impossibles à continuer. Désormais, le chômage est massif et non contrôlé tandis que le taux d'inflation est toujours faible (entre 1 et de 2% de hausse des prix) mais moins bien maîtrisé, pouvant se modifier d'un pour cent en une année sans que la Banque Centrale Européenne ne puisse rien y faire. Les chômeurs victimes de cette crise, ne pouvant plus attendre pour trouver un emploi en CDD ou CDI, se tournent maintenant vers les emplois intérimaires et cette tendance se poursuit chaque année depuis la crise.


Selon les chiffres de Prism'Emploi apparus mercredi dernier, l'emploi intérimaire a progressé de près de 10% en octobre. En sachant que le nombre de chômeurs s'évalue également à 10%, cela est une simple conséquence du chômage massif et non contrôlé. Se situant en moyenne vers 5%, ce chiffre est impressionnant car il représente le plus haut niveau jamais atteint par l'intérim depuis le deuxième semestre de l'année 2011. La hausse du taux d'emploi intérimaire se situe dans tous les secteurs et majoritairement dans le commerce (+12,5%) et les transports (+11,2%). Il concerne toutes les classes de travailleurs. L'intérim se développe plutôt chez les employés et les cadres, avec respectivement une progression de 13,4% et de 10,7% au profit des ouvriers, qu'ils soient qualifiés ou non avec une montée de 8% environ. Même si ces taux varient d'une région à l'autre, cela montre que la France arrive à relancer un peu son économie avec des emplois précaires, à satisfaire l'ensemble des catégories de demandeurs d'emploi et surtout à canaliser les demandes des chômeurs, de plus en plus nombreux à cause de la diminution des offres de travail sur le marché français. 




mardi 24 novembre 2015

                                         Le 24/11/2015

Infos sur la politique européenne:
La montée du nationalisme flamand

    Depuis que les autorités françaises ont découvert que des terroristes impliqués dans les attentats de Paris venaient de la province bruxelloise, la capitale belge est en état d'alerte. Les établissements consacrés à l'enseignement public et le métro sont fermés jusqu'à nouvel ordre. En ce moment-même, la police municipale effectue de nombreuses perquisitions d'appartements dans la périphérie, là où certaines personnes sont suspectées d'avoir été en lien avec ces attaques. Bruxelles et ses communautés sont connues pour être des municipalités cosmopolites accueillantes mais, malheureusement, ces événements sont en train de leur faire perdre toute crédibilité. Plus grave encore, ces répercussions vont sans doute affecter l'avenir politique de Bruxelles et de la Belgique flamande en nourrissant les propos de certains partis nationalistes, comme le Vlaams Belang. 



La Belgique fait partie des pays européens possédant plusieurs langues officielles. En effet, le territoire belge regroupe deux grandes régions historiques possédant chacune d'elle une langue officielle. Au sud du territoire, on retrouve la Wallonie, qui est francophone (composée de quelques communautés allemandes dans la province d'Eupen) et, au nord, se situe la Flandre, qui est officiellement néerlandophone. La région bruxelloise, bien qu'elle soit située en Flandre, est bilingue. Concernant la région bruxelloise et la région flamande, la situation politique est de plus en plus préoccupante à cause de la montée progressive des partis nationalistes flamands comme le Vlaams Belang. La découverte de terroristes à Bruxelles va forcément favoriser cette progression dans les sondages.



Le "Vlaams Belang " (expression signifiant "intérêt flamand') est un parti politique fondé sur différentes idéologies. Il prône l'euroscepticisme, l'identité flamande, l'indépendance de la région flamande tout en contenant la ville de Bruxelles au détriment de la Wallonie et enfin le nationalisme dans la région tout entière. Le parti n'a logiquement aucune influence en Wallonie car, culturellement, les habitants ne sont pas concernés. Le mouvement a commencé à prendre de l'ampleur dès les années 80 lorsque les belges néerlandophones de Flandre et de Bruxelles ont constaté le monopole grandissant de la langue française sur la capitale bruxelloise, la propagation du français dans la province flamande et l'arrivée massive de migrants dans la Flandre. Le Vlaams Belang semble donc également hostile à la langue française et, indirectement, au peuple wallon.



Soutenu par le Front national après avoir fortement chuté aux élections communales dans la plupart des villes flamandes en 2012, le parti, sous l'impulsion de Tom Van Grieken, apparaît désormais comme étant le parti flamand après la Nieuw-Vlaamse Alliantie (un parti également néo-flamand mais prônant une politique économique de droite libérale) capable de remporter certaines élections dans le futur. De toute évidence, ces derniers profitent des actes terroristes touchant les communautés bruxelloises, commis selon eux par des individus issus de l'immigration alors qu'il s'agit de personnes radicalisées, et ceci pour augmenter leurs nombres de partisans en Flandre et peut-être dans la Belgique tout entière.





lundi 23 novembre 2015

Le 23/11/2015

Infos sur le sport:
Analyse de l'équipe d'Angleterre de football

     Mardi dernier, l'équipe de France de football s'est inclinée face à l'Angleterre sur le score de deux buts à zéro dans l'enceinte du stade de Wembley situé à Londres. Les bleus ont livré une prestation plutôt moyenne par rapport à leur adversaire et le résultat final est tout à fait logique même si le contexte était défavorable pour l'équipe française avec les attentats terroristes qui ont touché la ville de Paris le 13 novembre. Intraitable durant les phases de groupe avec 30 points pris sur 30, la sélection anglaise s'avère être un sérieux candidat pour accéder au dernier carré de la prochaine coupe d'Europe des nations. De ce point de vue, il serait intéressant d'analyser les éléments importants qui caractérisent l'équipe anglaise à l'heure actuelle.


 La sélection n'a perdu aucun point lors des phases de poules et a redoré son blason après avoir connu une campagne de coupe du monde 2014 décevante en finissant dernier du groupe D. Bien que les équipes adverses étaient d'un niveau plus faible comparé à celui de l'Angleterre, les joueurs ont réussi à marquer 31 fois pour 3 buts concédés en 10 rencontres. L'équipe est inarrêtable en ce moment et elle l'a confirmé une nouvelle fois face à l'équipe de France et ce malgré les blessures d'anciens cadres comme Daniel Sturridge, Leighton Baines et Danny Welbeck.


Depuis quelques matchs, de nouveaux titulaires sont apparus dans l'équipe. Désormais, l'effectif est plus jeune et plus homogène. En effet, on retrouve de jeunes espoirs au niveau de l'attaque, comme Raheem Sterling qui joue depuis le début de saison à Manchester City et Harry Kane, élu meilleur jeune joueur la saison dernière en Barclays Premier League. D'autres nouveaux joueurs semblent également faire leurs preuves match après match. On peut citer les milieux de terrain Ross Barkley et Dele Alli, très convaincants depuis le démarrage du championnat avec leur club respectif (Everton et Tottenham Hotspur). Enfin, au niveau de la défense, la sélection compte se reposer à l'avenir sur John Stones et Nathaniel Clyne, qui ont remplacé respectivement Phil Jagielka et Glen Johnson.


Cependant, l'équipe nationale a réussi à bâtir ses succès en conservant surtout des joueurs clés présents en sélection depuis plus de cinq ans. Tout d'abord, nous retrouvons le capitaine et meilleur buteur de l'histoire de la sélection des "Three Lions" Wayne Rooney. Très efficace avec l'Angleterre depuis deux ans, le buteur désirera sûrement remporter le titre avec sa sélection en 2016 après avoir tout gagner dans son club de toujours: Manchester United. Et avec cela, on peut mentionner les présences du gardien de but Joe Hart, du défenseur Gary Cahill et du milieu offensif James Milner.


Entre expérience et jeune talent, l'équipe nationale d'Angleterre semble réellement prête à réaliser de grandes performances en France l'année prochaine. Cela ne fait aucun doute.







samedi 21 novembre 2015

Le 21/11/2015

Infos sur l'économie européenne
Le paradoxe de l'économie slovaque

   La plupart des nations dans le monde n'ont pas réussi à lutter contre les conséquences de la crise des "subprimes" qui s'est produite en 2008 aux USA. Pire encore, celles-ci se trouvent en ce moment-même dans des situations d'inflation et de récession. Si on analyse le cas des dix plus grandes puissances mondiales, on se rend compte que seulement la Chine et l'Inde se trouvent encore dans une période de croissance comparées au Japon ou à la France. Dans l' Union Européenne, la majorité des états sont toujours dans ce contexte. Néanmoins, par un inattendu développement, un pays semble se démarquer par rapport aux autres. Il s'agit de la Slovaquie.


Par le passé, la Slovaquie ne faisait qu'un avec la République Tchèque en formant une seule et même fédération, la Tchécoslovaquie, jusqu'à ce qu'elles furent séparées à la fin de la guerre froide. Pendant les années 90, le pays a dû rattraper le retard qu'il avait accumulé durant plus de 20 ans à cause de la politique communiste qui avait été mise en place par l'armée rouge à partir de l'invasion de Prague en 1968. Mais contrairement à ses voisins situés en Europe de l'est, la nation slovaque est parvenue à effacer les difficultés qu'elle avait connues auparavant pour finir par être véritablement le seul pays en croissance dans l'Union Européenne, même avec la crise économique de 2008.


Depuis plus de 15 ans, le pays se trouve dans une situation de forte dynamique économique. Après s'être occupée des problèmes d'alphabétisation et de pauvreté, et s'être fortement industrialisée dans les années 90, la Slovaquie est rentrée dans l'UE en 2004. A partir de ce moment, la nation a commencé à connaître des taux de croissance du PIB largement supérieurs à ceux qui avaient été atteints dans les années précédentes grâce à des échanges de marchandises avec la zone tout entière. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: le taux de croissance annuel environ égal à 0,3% au début du siècle est égal à 5,5% aujourd'hui.


Bien que la Slovaquie génère des statistiques très encourageantes, il ne faut quand même pas oublier qu'elle possède un taux de chômage supérieur à 14%  sur l'ensemble des actifs et, malheureusement ce chiffre semble augmenter depuis la crise ( 7% en 2008). Cela implique également qu'il y a une hausse du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. En effet, plus de 500 000 slovaques sur 5500 000 vivent dans des conditions désastreuses et ce nombre devrait également augmenter dans le futur. On peut aussi noter que, comme en France, le secteur agricole semble petit à petit disparaître au profit des secteurs industriel et tertiaire. Il ne représente plus que 3% du secteur d'activité dans la nation slovaque.


Entre augmentation du taux de croissance et augmentation du taux de chômage, la Slovaquie doit trouver les solutions nécessaires afin que l'ensemble de la population puisse profiter de ces grandes augmentations.







jeudi 19 novembre 2015

Le 19/11/2015

Infos sur l'actualité internationale:
La face cachée d'Israël: la condition du peuple falasha 

    La Résolution 181 des Nations Unies demandant le partage de la Palestine en deux en 1947 et la proclamation de l'Etat d'Israël un an plus tard sont les principaux facteurs qui ont engendré le conflit israélo-palestinien. En 67 ans, les deux nations n'ont jamais réussi à s'entendre réellement et se sont alors opposées dans des batailles dont les causes restent encore floues à l'heure actuelle. Ces confrontations reflètent globalement les difficultés que connaît la politique israélienne mais mettent également en évidence d'importants problèmes qui doivent impérativement être analysés et solutionnés. La situation du peuple falasha se révèle être un exemple parmi tant d'autres.


L'actualité concernant la nation israélienne a toujours été basée sur ses combats face aux mouvements indépendantistes palestiniens. Pourtant, à côté de cela, cette nation connait depuis un peu plus de quarante ans une situation assez préoccupante. Il s'avère que, dans ce pays où les valeurs religieuses sont censées primer sur l'ensemble des inégalités, qu'elles soient sociales ou économiques, certaines personnes ne furent pas correctement accueillies dès leur arrivée organisée par la politique sioniste du premier ministre Yitzak Rabin dans les années 70. Ce fut exactement le cas du peuple falasha. Représentant la population juive éthiopienne, les falashas pensaient trouver un idéal de paix dans la"Terre promise" mais rien ne s'est passé comme prévu pour eux.


Israël, gouverné en ce moment-même par le premier ministre nationaliste Benyamin Netanyahou,  n'a jamais pris les dispositions pour mettre à l'aise cette communauté et celle-ci le fait savoir depuis des années en se manifestant pour dénoncer le manque de soutien de l'Etat israélien. On peut comprendre leurs intentions quand on observe leur manque d'intégration dans la société. C'est le peuple israélien le plus analphabète du territoire et le plus en difficulté au niveau socio-économique. En effet, selon le rapport de l'institut israélien Myers-JDC-Brookdale, plus de 45% des falashas étaient sans emploi en 2011, contre, approximativement, une moyenne nationale située à environ 6%. Leur mise à l'écart est également physique car la majorité d'entre eux vivent dans les périphéries des grandes villes.


Bien que la situation se soit calmée aujourd'hui avec la présence de personnalités israéliennes d'origine éthiopienne sur la scène politique et artistique, le pays ne doit pas se voiler la face car rien de concluant n'a été produit pour eux. En réalité, la situation paraît s'aggraver quand on s'aperçoit qu'ils continuent d'être victimes de racisme de la part de la police et des employeurs juste à cause de leur couleur de peau. Plutôt que d'attendre de l'aide de la part du gouvernement, ce sont désormais des personnalités falashas comme Ester Rada qui s'engagent pour lutter contre la discrimination négative permanente qui règne sur eux.





mercredi 18 novembre 2015

 Le 18/11/2015

Infos sur la géopolitique européenne:
La montée de l'extrême droite en Hongrie

   Depuis quelques mois, l'Europe est devenue la principale terre d'accueil pour des milliers de migrants.                                 Venant majoritairement de Syrie, ces derniers ont décidé de s'exiler pour ne plus avoir à souffrir du gouvernement de Bachar el-Assad et de la pression exercée par Daesh. Les états d'Europe de l'est ont été les premiers à les recevoir et ont été logiquement submergés face à une telle situation. Par la suite, des nations comme la Hongrie sont parvenues à réguler leur quota d'immigrés en envoyant la majorité d'entre eux dans les pays d'Europe de l'ouest et en prenant des mesures de sécurité. Pourtant, si on analyse la situation actuelle, on s'aperçoit que, même par ces mesures, le peuple magyar (autre terme pour hongrois) ne semble toujours pas favorable à l'intégration des migrants.


La Hongrie était un territoire sous domination communiste durant la guerre froide. Appauvrie, elle a dû rattraper le retard au niveau économique, politique et également au niveau des infrastructures. Bien que le pays ait effectué d'énormes progrès depuis plus de 10 ans, il reste toutefois un pays traditionnaliste. En effet, très attachés à leurs coutumes, ces derniers ne semblent pas enclins à accepter l'arrivée de migrants sur leur territoire. Désormais, voyant que la Hongrie est dans l'obligation d'accueillir certains de ces immigrés non hongrois, le nombre de partisans d'extrême-droite s'accroît.


Ces personnes se retrouvent militantes du parti Jobbik. Ce mouvement est basé sur la suprématie de la race hongroise, sur l'anti-mondialisme, sur l'antisionisme et enfin sur une formelle opposition à l'immigration. Depuis sa naissance en 2003, le parti connaît une croissance de son taux de vote que ce soit pour les élections législatives ou présidentielles. Il est également très réputé pour être l'organisateur de multiples manifestations dans les rues de Budapest depuis près de 5 ans et particulièrement cette année avec l'arrivée de clandestins. En règle générale, il critique le gouvernement du président Viktor Orban qui est considéré à leurs yeux comme laxiste vis-à-vis de la situation que la Hongrie est en train de connaître. 


Néanmoins, le parti Jobbik semble avoir connu un véritable creux en 2012. De toute évidence, c'est un enchaînement de cause à effet qui a provoqué sa baisse de popularité. L'un des membres les plus influents du parti, Csanad  Szegedi, avait découvert qu'il était d'origine juive par l'une de ses grands-mères et s'était senti obligé de le dévoiler devant la presse hongroise. A la suite de sa démission (car il ne rentrait plus dans les critères du partie), des militants ont arrêté de suivre le mouvement, ne supportant pas l'idée de s'être faits dicter leurs idées par une personne d'origine juive. 



Les habitants du pays doivent se rendre compte qu'en moins de 30 ans, le pays pourrait passer d'état communiste à état nationaliste. Ils doivent se ressaisir pour analyser le véritable problème qui pèse sur la nation magyar pour éviter à nouveau la politique de répression.








lundi 16 novembre 2015

Le 16/11/2015

Infos sur le sport:
Analyse des qualifiés pour l'Euro 2016

    Les attaques terroristes ayant visé la capitale française ces derniers temps ont fini par inquiéter l'UEFA. Durant ces dernières vingt-quatre heures, celle-ci a pensé que la France ne pouvait plus être capable d'organiser la coupe des nations européennes de football en 2016. Mais après réflexion, l'association anciennement dirigée par Michel Platini a affirmé que la compétition se déroulera quoiqu'il en soit sur le territoire français. Dès à présent, il serait intéressant d'observer les équipes d'ores et déjà qualifiées et qui joueront peut être contre l'équipe de France de football. Les potentiels adversaires sont tout de même des invités inattendus.


Près de la moitié des équipes qui ont réussi à se qualifier après les rencontres effectuées dans les groupes et après les barrages sont des équipes que l'équipe de France connaît très bien. L'Allemagne, qui s'est justement inclinée vendredi dernier contre les bleus sur le score de 2 buts à 0, la nation Anglaise, la Belgique, l'Italie et l'Espagne assisteront à l'événement. Cependant, on retrouvera des sélections qui n'avaient jamais réussi à atteindre les phases d'élimination directe ou qui ne s'étaient plus qualifiées depuis plus de vingt ans. La nation nord-irlandaise, la nation galloise, l'Albanie, la Roumanie ou encore la Hongrie seront également de la partie. 


Après tout, cela ne relève pas du hasard. Si ces équipes se retrouveront en France en juin prochain, c'est qu'il y a plusieurs raisons. D'une part, on se rend compte qu'elles ont profité des contre-performances des sélections greque, batave et serbe. Ces dernières leurs ont donné l'opportunité de prendre des points qui ont été déterminants par la suite pour chacune d'elle. Et d'autre part, ces équipes ont montré qu'elles avaient réellement leur place en effectuant sans difficulté des matchs très complets jusqu'à maîtriser leurs adversaires.


Le succès qu'ont connu ces sélections vient également de l'attente des citoyens propres à chacune des nations. Au Royaume-Uni par exemple, l'équipe des Pays de Galles composée d'une génération prometteuse regroupant le madrilène Gareth Bale ou encore le gunner Aaron Ramsey, est, de toute évidence, désormais considérée par les gallois comme l'autre sélection de Grande-Bretagne pouvant potentiellement réaliser de grandes choses à l'avenir. En Hongrie, l 'absence trop longue de la sélection nationale dans cette compétition depuis plus de 40 ans en raison de facteurs économiques, politiques et bien sûr sportifs a motivé la population à montrer une plus grande ferveur.




samedi 14 novembre 2015

                                                                                                       Le 14/11/2015

Infos sur la géopolitique europénne:
Mostar, ville à part
   
    Les pays de l'ancienne Yougoslavie sont malencontreusement encore marqués par la guerre qui les a opposés durant les années 90. Causés par des conflits religieux mais également inter-ethniques et nationalistes, les combats ayant eu lieu dans les Balkans furent d'une gravité inouïe jusqu'à ce que les accords de Dayton en décembre 1995, permettant de stopper la majorité des batailles, soient signés grâce à l'aide étasunienne. Même si les mentalités semblent avoir évolué depuis, les territoires concernés restent quand même très méfiants vis-à-vis de leurs voisins. La situation est d'autant plus rigide lorsque plusieurs communautés vivent dans la même ville. Ce cas se retrouve par exemple dans la ville de Mostar en Bosnie-Herzégovine.

La ville de Mostar est célèbre pour son pont très visité par les touristes. Entièrement détruit durant la guerre yougoslave, il fut reconstruit par la suite afin de marquer la fin des combats et de déclarer la paix. Néanmoins, elle l'est également pour sa répartition en deux entités distinctes dans le territoire. 
C'est en effet une des seules grandes villes en Bosnie-Herzégovine où, d'un côté, nous trouvons les infrastructures réservées aux bosniens, et de l'autre, celles consacrées à la communauté croate. Représentant à eux deux environ 70% de la population de la ville, tous les services même la quasi-totalité des écoles sont fragmentés en deux pour mieux les servir et surtout pour ne pas nourrir des conflits persistants entre eux. 

Désormais, la commune est dirigée par un membre de l'Union démocratique croate de Bosnie-Herzégovine Ljubo Beslic. Tout comme ses anciens prédécesseurs, c'est un politicien nationaliste qui fait en sorte de valoriser la communauté dont il est issu au détriment de l'autre. De ce fait, c'est la communauté croate qui tire en ce moment des avantages de la présence d'un maire croate. Cela démontre une certaine absence de démocratie dans la ville de Mostar et la population le fait savoir en se révoltant régulièrement à travers des manifestations à Sarajevo, capitale emblématique du pays. 

L'absence de tolérance et de respect face à la communauté voisine se fait ressentir que ce soit au niveau du travail ou des loisirs. Chacune reproche à l'autre de ne pas être aux normes, de ne pas faire les efforts qu'il faut et la compétitivité entre les entreprises croates et bosniennes de la ville est alors très intense. On retrouve la même rivalité au niveau du football lorsque le Velez, club symbolique de la communauté bosniaque, affronte le Zrinjski, club représentatif de la communauté croate. Lors de la dernière rencontre qui a eu lieu le 24/10/2015 où le Zrinjski s'était imposé 1 but à 0, des propos racistes et injurieux au niveau religieux à l'égard de la communauté bosnienne majoritairement musulmane ont surtout été prononcés. Les ultras des deux équipes sont difficiles à canaliser et leurs actes illustrent l'hostilité qu'il y a entre les deux ethnies.


Si l'ensemble de la population de la municipalité arrive à effectuer les efforts nécessaires pour mieux s'entendre en communauté malgré des maires peu soucieux du bien-être de chacun, il se pourrait qu'un jour la ville puisse s'apaiser pour connaître un avenir plus égalitaire et plus juste entre les citoyens, quelque soit leur ethnie.

http://www.bbc.com/news/world-europe-22837900