lundi 30 novembre 2015

Le 30/11/2015

Infos sur l'actualité internationale:
Le terrorisme en Chine

    La nette augmentation du nombre d'attentats terroristes commis dans le monde entier en cette fin d'année 2015 a eu pour conséquence d'inciter les Etats à prendre des mesures de sécurité. Désormais, la majorité d'entre eux ont décidé d'intensifier la traque contre les potentiels suspects. Les arrestations de quelques personnes liées à Daesh en France et en Belgique depuis les attentats du 13 novembre ont montré les volontés de la démocratie de se battre contre le terrorisme. Pourtant, bien que la plupart des attaques se situe en Afrique Subsaharienne, au Proche et Moyen-Orient et également en Europe, on constate également que les pays de l'Extrême-Orient s'inscrivent très activement dans cette lutte. Parmi eux, la Chine est sûrement l'Etat le plus impliqué.


A ne pas confondre avec la République nationaliste de Chine qui est l'équivalent de Taïwan, la République populaire de Chine est actuellement en train de faire de grandes enquêtes dans le but d'arrêter les présumés terroristes situés sur son territoire. Le nom de l'opération mise en oeuvre par le gouvernement chinois serait "Frapper fort". En faisant l'état des lieux, on se rend compte que l'ensemble des supposés terroristes pour les autorités chinoises se trouve surtout dans la province du Xinjang. Cette dernière possède un statut à part comparée aux autres régions chinoises. Située au nord-ouest du pays, le Xinjang est la région où se situe principalement le peuple Ouïghours (10 millions). Celui-ci représente la deuxième ethnie musulmane turcophone de Chine derrière les hui et est à l'origine de l'ensemble des conflits constatés dans la province. Depuis des années, une minorité d'Ouïghours "inséparatistes" nourrissent de fortes tensions contre l'autre ethnie majoritaire du Xinjang, les Hans, et contre la tutelle de la capitale au point de commettre certaines attaques "terroristes" dans la Chine tout entière selon les informations données par Beijing.

Les opérations commandées par les autorités chinoises ne sont donc qu'une contre-attaque face aux terroristes Ouïghours et celles-ci s'avèrent très efficaces. Après avoir réussi à démanteler plus de 180 groupes terroristes en mai dernier depuis le début de l'opération "Frapper fort", la police chinoise a exécuté une trentaine de terroristes dans le Xinjang il y a dix jours. Selon la radio Free Asia, on parle même de plus de 50 personnes tuées par les forces de l'ordre. Quoi qu'il en soit, les décès de ces terroristes récompensent le travail fourni par les forces de l'ordre en Chine et confirment la véritable position de la Chine face aux menaces potentielles. Néanmoins, cette victoire chinoise face au terrorisme n'est pas une généralité. Le pays est encore très exposé à la menace et on peut le comprendre quand on s'aperçoit qu'en mars 2014, un commando de Ouïghours avait commis un massacre faisant 31 morts et 140 blessés dans une gare de Kunming au Sud de la Chine. On peut également noter qu'en septembre dernier, ces derniers avaient pris pour cible une mine de charbon dans le sud-ouest du Xinjang.








samedi 28 novembre 2015

Le 28/11/2015

Infos sur le football:
L'équipe nationale du Kosovo, une sélection pénalisée?
   

    La fin de la guerre en Yougoslavie au milieu des années 90 a permis à la plupart des Etats-Nations qui la composaient de déclarer leur indépendance aux yeux du monde entier. Le processus fut rapide pour l'ensemble d'entre eux. En revanche, il fut beaucoup plus long pour les pays enclavés dans la République de Serbie. Ainsi, le Monténégro l'a obtenue en 2006 tandis que le Kosovo, lui, l'a acquise en 2008. Les conséquences de ce retard au niveau sportif et plus particulièrement dans le domaine du football furent catastrophiques pour le Kosovo. 


Situé à l’extrême sud des Balkans, le Kosovo est un pays qui fut pendant des années administré par la Serbie. Cette domination était très mal perçue par le peuple kosovare, qui est composé essentiellement d'albanais, car la présence du gouvernement serbe sur leur territoire leur était illégitime. De plus, la Serbie faisait en sorte de favoriser le peuple serbe au détriment du peuple kosovare en leur accordant moins d'aides. C'est donc en toute logique que ces deux nations se sont affrontées durant la guerre de Yougoslavie. Les combats furent d'une extrême violence et de nombreuses familles kosovares ont alors décidé de fuir la province en se dirigeant principalement en Suisse et en Albanie.


Pendant et après la guerre, la Serbie, qui était le pays pilier de la Yougoslavie, a perdu sa toute puissance et n'a pas pu s'opposer à la proclamation d'indépendance des nations voisines comme la Bosnie-Herzégovine, la Croatie ou encore la Slovénie. Ne voulant pas s'affaiblir d'avantage, elle a essayé pendant plus de dix ans de conserver les régions enclavées dans son territoire mais cette lutte s'est arrêtée en 2008, l'année où le Kosovo a revendiqué son indépendance. Pourtant, depuis sept ans alors que le Kosovo est un pays libre et membre de la zone euro, il connaît de multiples retards de développement. Au niveau du football, le constat est saisissant.


En effet, la sélection nationale kosovare de football, qui n'existe que depuis 2014, doit constituer une équipe de joueurs talentueux, renonçant à des joueurs kosovares qui ont rejoint d'autres sélections dans les années précédentes. On peut citer des joueurs comme Xherdan Shaqiri, Granit Xhaka et Taulant Xhaka  qui ont rejoint la Suisse pour les deux premiers et l'Albanie pour le troisième entre 2009 et 2012. De même, le gardien de but actuellement titulaire en Albanie Etrit Berisha et le défenseur nantais Ermir Lenjani avaient décidé de porter le maillot albanais avant 2014 alors qu'ils sont originaires de la capitale kosovare, Pristina.


Même si quelques joueurs kosovares de la sélection albanaise comme Samir Ujkani essaient désormais d'aider la sélection du Kosovo en se portant volontaires pour participer aux matchs amicaux du pays, les pertes sont incontestables. Dès à présent, le pays doit faire en sorte de ne pas perdre d'autres talents dans le futur.



jeudi 26 novembre 2015

Le 26/11/2015

Infos sur l'économie française:
La hausse de l'emploi intérimaire
                                                                                                           

 A cause de la crise des "subprimes" qui s'est produite en 2008 aux USA, la France n'arrive plus à relancer complètement son économie. Les conséquences de cet événement sur le marché français ont été désastreuses. Ainsi, depuis plus de sept ans, l'INSEE a constaté une hausse constante du taux de chômage, une variation permanente du taux d'inflation sur l'ensemble des produits et une récession du taux de croissance du PIB. Néanmoins, bien que les prochains chiffres concernant le nombre de chômeurs en France ne tomberont que ce soir et seront encore très décevants, l'économie française peut se réjouir de sa nette progression dans le domaine de l'emploi intérimaire.




Le taux d'inflation sur le marché mondial était à la hausse après les deux chocs pétroliers qui ont eu lieu dans les années 70. Cependant, suite à la surproduction de pétrole due au ralentissement de l'économie, il a fini par y avoir une grande désinflation après le contre-choc pétrolier qui s'est produit en 1983. Après cela, aucun pays ne voulait subir à nouveau ce genre de problème, surtout ceux d'Europe. C'est donc en toute logique qu'à partir de la création du traité de Maastricht en 1992, la France et les pays de la zone euro ont fait en sorte d'empêcher la hausse du taux d'inflation. Cette volonté se traduisait par une légitime augmentation du taux de chômage sur l'ensemble des actifs en réduisant le nombre d'offres sur le marché de la zone euro et par une stabilisation des coûts (salaires, matières premières,...). Bien que le taux de chômage français se situait à plus de 12% en 1997, le taux de croissance était à la hausse et l'inflation demeurait faible.


Mais malheureusement, la crise de 2008 a bouleversé l'ordre établi et tous les plans mis en place par la zone euro se sont révélés impossibles à continuer. Désormais, le chômage est massif et non contrôlé tandis que le taux d'inflation est toujours faible (entre 1 et de 2% de hausse des prix) mais moins bien maîtrisé, pouvant se modifier d'un pour cent en une année sans que la Banque Centrale Européenne ne puisse rien y faire. Les chômeurs victimes de cette crise, ne pouvant plus attendre pour trouver un emploi en CDD ou CDI, se tournent maintenant vers les emplois intérimaires et cette tendance se poursuit chaque année depuis la crise.


Selon les chiffres de Prism'Emploi apparus mercredi dernier, l'emploi intérimaire a progressé de près de 10% en octobre. En sachant que le nombre de chômeurs s'évalue également à 10%, cela est une simple conséquence du chômage massif et non contrôlé. Se situant en moyenne vers 5%, ce chiffre est impressionnant car il représente le plus haut niveau jamais atteint par l'intérim depuis le deuxième semestre de l'année 2011. La hausse du taux d'emploi intérimaire se situe dans tous les secteurs et majoritairement dans le commerce (+12,5%) et les transports (+11,2%). Il concerne toutes les classes de travailleurs. L'intérim se développe plutôt chez les employés et les cadres, avec respectivement une progression de 13,4% et de 10,7% au profit des ouvriers, qu'ils soient qualifiés ou non avec une montée de 8% environ. Même si ces taux varient d'une région à l'autre, cela montre que la France arrive à relancer un peu son économie avec des emplois précaires, à satisfaire l'ensemble des catégories de demandeurs d'emploi et surtout à canaliser les demandes des chômeurs, de plus en plus nombreux à cause de la diminution des offres de travail sur le marché français. 




mardi 24 novembre 2015

                                         Le 24/11/2015

Infos sur la politique européenne:
La montée du nationalisme flamand

    Depuis que les autorités françaises ont découvert que des terroristes impliqués dans les attentats de Paris venaient de la province bruxelloise, la capitale belge est en état d'alerte. Les établissements consacrés à l'enseignement public et le métro sont fermés jusqu'à nouvel ordre. En ce moment-même, la police municipale effectue de nombreuses perquisitions d'appartements dans la périphérie, là où certaines personnes sont suspectées d'avoir été en lien avec ces attaques. Bruxelles et ses communautés sont connues pour être des municipalités cosmopolites accueillantes mais, malheureusement, ces événements sont en train de leur faire perdre toute crédibilité. Plus grave encore, ces répercussions vont sans doute affecter l'avenir politique de Bruxelles et de la Belgique flamande en nourrissant les propos de certains partis nationalistes, comme le Vlaams Belang. 



La Belgique fait partie des pays européens possédant plusieurs langues officielles. En effet, le territoire belge regroupe deux grandes régions historiques possédant chacune d'elle une langue officielle. Au sud du territoire, on retrouve la Wallonie, qui est francophone (composée de quelques communautés allemandes dans la province d'Eupen) et, au nord, se situe la Flandre, qui est officiellement néerlandophone. La région bruxelloise, bien qu'elle soit située en Flandre, est bilingue. Concernant la région bruxelloise et la région flamande, la situation politique est de plus en plus préoccupante à cause de la montée progressive des partis nationalistes flamands comme le Vlaams Belang. La découverte de terroristes à Bruxelles va forcément favoriser cette progression dans les sondages.



Le "Vlaams Belang " (expression signifiant "intérêt flamand') est un parti politique fondé sur différentes idéologies. Il prône l'euroscepticisme, l'identité flamande, l'indépendance de la région flamande tout en contenant la ville de Bruxelles au détriment de la Wallonie et enfin le nationalisme dans la région tout entière. Le parti n'a logiquement aucune influence en Wallonie car, culturellement, les habitants ne sont pas concernés. Le mouvement a commencé à prendre de l'ampleur dès les années 80 lorsque les belges néerlandophones de Flandre et de Bruxelles ont constaté le monopole grandissant de la langue française sur la capitale bruxelloise, la propagation du français dans la province flamande et l'arrivée massive de migrants dans la Flandre. Le Vlaams Belang semble donc également hostile à la langue française et, indirectement, au peuple wallon.



Soutenu par le Front national après avoir fortement chuté aux élections communales dans la plupart des villes flamandes en 2012, le parti, sous l'impulsion de Tom Van Grieken, apparaît désormais comme étant le parti flamand après la Nieuw-Vlaamse Alliantie (un parti également néo-flamand mais prônant une politique économique de droite libérale) capable de remporter certaines élections dans le futur. De toute évidence, ces derniers profitent des actes terroristes touchant les communautés bruxelloises, commis selon eux par des individus issus de l'immigration alors qu'il s'agit de personnes radicalisées, et ceci pour augmenter leurs nombres de partisans en Flandre et peut-être dans la Belgique tout entière.





lundi 23 novembre 2015

Le 23/11/2015

Infos sur le sport:
Analyse de l'équipe d'Angleterre de football

     Mardi dernier, l'équipe de France de football s'est inclinée face à l'Angleterre sur le score de deux buts à zéro dans l'enceinte du stade de Wembley situé à Londres. Les bleus ont livré une prestation plutôt moyenne par rapport à leur adversaire et le résultat final est tout à fait logique même si le contexte était défavorable pour l'équipe française avec les attentats terroristes qui ont touché la ville de Paris le 13 novembre. Intraitable durant les phases de groupe avec 30 points pris sur 30, la sélection anglaise s'avère être un sérieux candidat pour accéder au dernier carré de la prochaine coupe d'Europe des nations. De ce point de vue, il serait intéressant d'analyser les éléments importants qui caractérisent l'équipe anglaise à l'heure actuelle.


 La sélection n'a perdu aucun point lors des phases de poules et a redoré son blason après avoir connu une campagne de coupe du monde 2014 décevante en finissant dernier du groupe D. Bien que les équipes adverses étaient d'un niveau plus faible comparé à celui de l'Angleterre, les joueurs ont réussi à marquer 31 fois pour 3 buts concédés en 10 rencontres. L'équipe est inarrêtable en ce moment et elle l'a confirmé une nouvelle fois face à l'équipe de France et ce malgré les blessures d'anciens cadres comme Daniel Sturridge, Leighton Baines et Danny Welbeck.


Depuis quelques matchs, de nouveaux titulaires sont apparus dans l'équipe. Désormais, l'effectif est plus jeune et plus homogène. En effet, on retrouve de jeunes espoirs au niveau de l'attaque, comme Raheem Sterling qui joue depuis le début de saison à Manchester City et Harry Kane, élu meilleur jeune joueur la saison dernière en Barclays Premier League. D'autres nouveaux joueurs semblent également faire leurs preuves match après match. On peut citer les milieux de terrain Ross Barkley et Dele Alli, très convaincants depuis le démarrage du championnat avec leur club respectif (Everton et Tottenham Hotspur). Enfin, au niveau de la défense, la sélection compte se reposer à l'avenir sur John Stones et Nathaniel Clyne, qui ont remplacé respectivement Phil Jagielka et Glen Johnson.


Cependant, l'équipe nationale a réussi à bâtir ses succès en conservant surtout des joueurs clés présents en sélection depuis plus de cinq ans. Tout d'abord, nous retrouvons le capitaine et meilleur buteur de l'histoire de la sélection des "Three Lions" Wayne Rooney. Très efficace avec l'Angleterre depuis deux ans, le buteur désirera sûrement remporter le titre avec sa sélection en 2016 après avoir tout gagner dans son club de toujours: Manchester United. Et avec cela, on peut mentionner les présences du gardien de but Joe Hart, du défenseur Gary Cahill et du milieu offensif James Milner.


Entre expérience et jeune talent, l'équipe nationale d'Angleterre semble réellement prête à réaliser de grandes performances en France l'année prochaine. Cela ne fait aucun doute.







samedi 21 novembre 2015

Le 21/11/2015

Infos sur l'économie européenne
Le paradoxe de l'économie slovaque

   La plupart des nations dans le monde n'ont pas réussi à lutter contre les conséquences de la crise des "subprimes" qui s'est produite en 2008 aux USA. Pire encore, celles-ci se trouvent en ce moment-même dans des situations d'inflation et de récession. Si on analyse le cas des dix plus grandes puissances mondiales, on se rend compte que seulement la Chine et l'Inde se trouvent encore dans une période de croissance comparées au Japon ou à la France. Dans l' Union Européenne, la majorité des états sont toujours dans ce contexte. Néanmoins, par un inattendu développement, un pays semble se démarquer par rapport aux autres. Il s'agit de la Slovaquie.


Par le passé, la Slovaquie ne faisait qu'un avec la République Tchèque en formant une seule et même fédération, la Tchécoslovaquie, jusqu'à ce qu'elles furent séparées à la fin de la guerre froide. Pendant les années 90, le pays a dû rattraper le retard qu'il avait accumulé durant plus de 20 ans à cause de la politique communiste qui avait été mise en place par l'armée rouge à partir de l'invasion de Prague en 1968. Mais contrairement à ses voisins situés en Europe de l'est, la nation slovaque est parvenue à effacer les difficultés qu'elle avait connues auparavant pour finir par être véritablement le seul pays en croissance dans l'Union Européenne, même avec la crise économique de 2008.


Depuis plus de 15 ans, le pays se trouve dans une situation de forte dynamique économique. Après s'être occupée des problèmes d'alphabétisation et de pauvreté, et s'être fortement industrialisée dans les années 90, la Slovaquie est rentrée dans l'UE en 2004. A partir de ce moment, la nation a commencé à connaître des taux de croissance du PIB largement supérieurs à ceux qui avaient été atteints dans les années précédentes grâce à des échanges de marchandises avec la zone tout entière. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: le taux de croissance annuel environ égal à 0,3% au début du siècle est égal à 5,5% aujourd'hui.


Bien que la Slovaquie génère des statistiques très encourageantes, il ne faut quand même pas oublier qu'elle possède un taux de chômage supérieur à 14%  sur l'ensemble des actifs et, malheureusement ce chiffre semble augmenter depuis la crise ( 7% en 2008). Cela implique également qu'il y a une hausse du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. En effet, plus de 500 000 slovaques sur 5500 000 vivent dans des conditions désastreuses et ce nombre devrait également augmenter dans le futur. On peut aussi noter que, comme en France, le secteur agricole semble petit à petit disparaître au profit des secteurs industriel et tertiaire. Il ne représente plus que 3% du secteur d'activité dans la nation slovaque.


Entre augmentation du taux de croissance et augmentation du taux de chômage, la Slovaquie doit trouver les solutions nécessaires afin que l'ensemble de la population puisse profiter de ces grandes augmentations.







jeudi 19 novembre 2015

Le 19/11/2015

Infos sur l'actualité internationale:
La face cachée d'Israël: la condition du peuple falasha 

    La Résolution 181 des Nations Unies demandant le partage de la Palestine en deux en 1947 et la proclamation de l'Etat d'Israël un an plus tard sont les principaux facteurs qui ont engendré le conflit israélo-palestinien. En 67 ans, les deux nations n'ont jamais réussi à s'entendre réellement et se sont alors opposées dans des batailles dont les causes restent encore floues à l'heure actuelle. Ces confrontations reflètent globalement les difficultés que connaît la politique israélienne mais mettent également en évidence d'importants problèmes qui doivent impérativement être analysés et solutionnés. La situation du peuple falasha se révèle être un exemple parmi tant d'autres.


L'actualité concernant la nation israélienne a toujours été basée sur ses combats face aux mouvements indépendantistes palestiniens. Pourtant, à côté de cela, cette nation connait depuis un peu plus de quarante ans une situation assez préoccupante. Il s'avère que, dans ce pays où les valeurs religieuses sont censées primer sur l'ensemble des inégalités, qu'elles soient sociales ou économiques, certaines personnes ne furent pas correctement accueillies dès leur arrivée organisée par la politique sioniste du premier ministre Yitzak Rabin dans les années 70. Ce fut exactement le cas du peuple falasha. Représentant la population juive éthiopienne, les falashas pensaient trouver un idéal de paix dans la"Terre promise" mais rien ne s'est passé comme prévu pour eux.


Israël, gouverné en ce moment-même par le premier ministre nationaliste Benyamin Netanyahou,  n'a jamais pris les dispositions pour mettre à l'aise cette communauté et celle-ci le fait savoir depuis des années en se manifestant pour dénoncer le manque de soutien de l'Etat israélien. On peut comprendre leurs intentions quand on observe leur manque d'intégration dans la société. C'est le peuple israélien le plus analphabète du territoire et le plus en difficulté au niveau socio-économique. En effet, selon le rapport de l'institut israélien Myers-JDC-Brookdale, plus de 45% des falashas étaient sans emploi en 2011, contre, approximativement, une moyenne nationale située à environ 6%. Leur mise à l'écart est également physique car la majorité d'entre eux vivent dans les périphéries des grandes villes.


Bien que la situation se soit calmée aujourd'hui avec la présence de personnalités israéliennes d'origine éthiopienne sur la scène politique et artistique, le pays ne doit pas se voiler la face car rien de concluant n'a été produit pour eux. En réalité, la situation paraît s'aggraver quand on s'aperçoit qu'ils continuent d'être victimes de racisme de la part de la police et des employeurs juste à cause de leur couleur de peau. Plutôt que d'attendre de l'aide de la part du gouvernement, ce sont désormais des personnalités falashas comme Ester Rada qui s'engagent pour lutter contre la discrimination négative permanente qui règne sur eux.





mercredi 18 novembre 2015

 Le 18/11/2015

Infos sur la géopolitique européenne:
La montée de l'extrême droite en Hongrie

   Depuis quelques mois, l'Europe est devenue la principale terre d'accueil pour des milliers de migrants.                                 Venant majoritairement de Syrie, ces derniers ont décidé de s'exiler pour ne plus avoir à souffrir du gouvernement de Bachar el-Assad et de la pression exercée par Daesh. Les états d'Europe de l'est ont été les premiers à les recevoir et ont été logiquement submergés face à une telle situation. Par la suite, des nations comme la Hongrie sont parvenues à réguler leur quota d'immigrés en envoyant la majorité d'entre eux dans les pays d'Europe de l'ouest et en prenant des mesures de sécurité. Pourtant, si on analyse la situation actuelle, on s'aperçoit que, même par ces mesures, le peuple magyar (autre terme pour hongrois) ne semble toujours pas favorable à l'intégration des migrants.


La Hongrie était un territoire sous domination communiste durant la guerre froide. Appauvrie, elle a dû rattraper le retard au niveau économique, politique et également au niveau des infrastructures. Bien que le pays ait effectué d'énormes progrès depuis plus de 10 ans, il reste toutefois un pays traditionnaliste. En effet, très attachés à leurs coutumes, ces derniers ne semblent pas enclins à accepter l'arrivée de migrants sur leur territoire. Désormais, voyant que la Hongrie est dans l'obligation d'accueillir certains de ces immigrés non hongrois, le nombre de partisans d'extrême-droite s'accroît.


Ces personnes se retrouvent militantes du parti Jobbik. Ce mouvement est basé sur la suprématie de la race hongroise, sur l'anti-mondialisme, sur l'antisionisme et enfin sur une formelle opposition à l'immigration. Depuis sa naissance en 2003, le parti connaît une croissance de son taux de vote que ce soit pour les élections législatives ou présidentielles. Il est également très réputé pour être l'organisateur de multiples manifestations dans les rues de Budapest depuis près de 5 ans et particulièrement cette année avec l'arrivée de clandestins. En règle générale, il critique le gouvernement du président Viktor Orban qui est considéré à leurs yeux comme laxiste vis-à-vis de la situation que la Hongrie est en train de connaître. 


Néanmoins, le parti Jobbik semble avoir connu un véritable creux en 2012. De toute évidence, c'est un enchaînement de cause à effet qui a provoqué sa baisse de popularité. L'un des membres les plus influents du parti, Csanad  Szegedi, avait découvert qu'il était d'origine juive par l'une de ses grands-mères et s'était senti obligé de le dévoiler devant la presse hongroise. A la suite de sa démission (car il ne rentrait plus dans les critères du partie), des militants ont arrêté de suivre le mouvement, ne supportant pas l'idée de s'être faits dicter leurs idées par une personne d'origine juive. 



Les habitants du pays doivent se rendre compte qu'en moins de 30 ans, le pays pourrait passer d'état communiste à état nationaliste. Ils doivent se ressaisir pour analyser le véritable problème qui pèse sur la nation magyar pour éviter à nouveau la politique de répression.








lundi 16 novembre 2015

Le 16/11/2015

Infos sur le sport:
Analyse des qualifiés pour l'Euro 2016

    Les attaques terroristes ayant visé la capitale française ces derniers temps ont fini par inquiéter l'UEFA. Durant ces dernières vingt-quatre heures, celle-ci a pensé que la France ne pouvait plus être capable d'organiser la coupe des nations européennes de football en 2016. Mais après réflexion, l'association anciennement dirigée par Michel Platini a affirmé que la compétition se déroulera quoiqu'il en soit sur le territoire français. Dès à présent, il serait intéressant d'observer les équipes d'ores et déjà qualifiées et qui joueront peut être contre l'équipe de France de football. Les potentiels adversaires sont tout de même des invités inattendus.


Près de la moitié des équipes qui ont réussi à se qualifier après les rencontres effectuées dans les groupes et après les barrages sont des équipes que l'équipe de France connaît très bien. L'Allemagne, qui s'est justement inclinée vendredi dernier contre les bleus sur le score de 2 buts à 0, la nation Anglaise, la Belgique, l'Italie et l'Espagne assisteront à l'événement. Cependant, on retrouvera des sélections qui n'avaient jamais réussi à atteindre les phases d'élimination directe ou qui ne s'étaient plus qualifiées depuis plus de vingt ans. La nation nord-irlandaise, la nation galloise, l'Albanie, la Roumanie ou encore la Hongrie seront également de la partie. 


Après tout, cela ne relève pas du hasard. Si ces équipes se retrouveront en France en juin prochain, c'est qu'il y a plusieurs raisons. D'une part, on se rend compte qu'elles ont profité des contre-performances des sélections greque, batave et serbe. Ces dernières leurs ont donné l'opportunité de prendre des points qui ont été déterminants par la suite pour chacune d'elle. Et d'autre part, ces équipes ont montré qu'elles avaient réellement leur place en effectuant sans difficulté des matchs très complets jusqu'à maîtriser leurs adversaires.


Le succès qu'ont connu ces sélections vient également de l'attente des citoyens propres à chacune des nations. Au Royaume-Uni par exemple, l'équipe des Pays de Galles composée d'une génération prometteuse regroupant le madrilène Gareth Bale ou encore le gunner Aaron Ramsey, est, de toute évidence, désormais considérée par les gallois comme l'autre sélection de Grande-Bretagne pouvant potentiellement réaliser de grandes choses à l'avenir. En Hongrie, l 'absence trop longue de la sélection nationale dans cette compétition depuis plus de 40 ans en raison de facteurs économiques, politiques et bien sûr sportifs a motivé la population à montrer une plus grande ferveur.




samedi 14 novembre 2015

                                                                                                       Le 14/11/2015

Infos sur la géopolitique europénne:
Mostar, ville à part
   
    Les pays de l'ancienne Yougoslavie sont malencontreusement encore marqués par la guerre qui les a opposés durant les années 90. Causés par des conflits religieux mais également inter-ethniques et nationalistes, les combats ayant eu lieu dans les Balkans furent d'une gravité inouïe jusqu'à ce que les accords de Dayton en décembre 1995, permettant de stopper la majorité des batailles, soient signés grâce à l'aide étasunienne. Même si les mentalités semblent avoir évolué depuis, les territoires concernés restent quand même très méfiants vis-à-vis de leurs voisins. La situation est d'autant plus rigide lorsque plusieurs communautés vivent dans la même ville. Ce cas se retrouve par exemple dans la ville de Mostar en Bosnie-Herzégovine.

La ville de Mostar est célèbre pour son pont très visité par les touristes. Entièrement détruit durant la guerre yougoslave, il fut reconstruit par la suite afin de marquer la fin des combats et de déclarer la paix. Néanmoins, elle l'est également pour sa répartition en deux entités distinctes dans le territoire. 
C'est en effet une des seules grandes villes en Bosnie-Herzégovine où, d'un côté, nous trouvons les infrastructures réservées aux bosniens, et de l'autre, celles consacrées à la communauté croate. Représentant à eux deux environ 70% de la population de la ville, tous les services même la quasi-totalité des écoles sont fragmentés en deux pour mieux les servir et surtout pour ne pas nourrir des conflits persistants entre eux. 

Désormais, la commune est dirigée par un membre de l'Union démocratique croate de Bosnie-Herzégovine Ljubo Beslic. Tout comme ses anciens prédécesseurs, c'est un politicien nationaliste qui fait en sorte de valoriser la communauté dont il est issu au détriment de l'autre. De ce fait, c'est la communauté croate qui tire en ce moment des avantages de la présence d'un maire croate. Cela démontre une certaine absence de démocratie dans la ville de Mostar et la population le fait savoir en se révoltant régulièrement à travers des manifestations à Sarajevo, capitale emblématique du pays. 

L'absence de tolérance et de respect face à la communauté voisine se fait ressentir que ce soit au niveau du travail ou des loisirs. Chacune reproche à l'autre de ne pas être aux normes, de ne pas faire les efforts qu'il faut et la compétitivité entre les entreprises croates et bosniennes de la ville est alors très intense. On retrouve la même rivalité au niveau du football lorsque le Velez, club symbolique de la communauté bosniaque, affronte le Zrinjski, club représentatif de la communauté croate. Lors de la dernière rencontre qui a eu lieu le 24/10/2015 où le Zrinjski s'était imposé 1 but à 0, des propos racistes et injurieux au niveau religieux à l'égard de la communauté bosnienne majoritairement musulmane ont surtout été prononcés. Les ultras des deux équipes sont difficiles à canaliser et leurs actes illustrent l'hostilité qu'il y a entre les deux ethnies.


Si l'ensemble de la population de la municipalité arrive à effectuer les efforts nécessaires pour mieux s'entendre en communauté malgré des maires peu soucieux du bien-être de chacun, il se pourrait qu'un jour la ville puisse s'apaiser pour connaître un avenir plus égalitaire et plus juste entre les citoyens, quelque soit leur ethnie.

http://www.bbc.com/news/world-europe-22837900

vendredi 13 novembre 2015

     Le 13/11/2015

Infos sur la technologie économique :
Les nouvelles technologies: source de chômage?

   

   Au cours du XXème siècle, les grandes industries, désirant à la fois croissance économique et bien-être pour leurs employés, se devaient d'utiliser des machines. Cela a permis aux salariés de travailler à la chaîne, de limiter les tâches fatigantes et ingrates, tout en optimisant le chiffre d'affairesMais, de nos jours, étant donné le taux de chômage dans l'économie mondiale, on peut se demander si il est encore judicieux d'intégrer ces machines robotisées.


Les temps ont changé. L'économie mondiale et le niveau de vie des humains furent en perpétuelle croissance durant "les trente glorieuses" grâce à l'envie de chacun de reconstruire un monde dévasté par la seconde guerre mondiale, aux finances américaines et aux nouvelles infrastructures, comme l'ont été les mécanismes robotisés autrefois. Mais après avoir atteint le sommet de cette expansion économique, le marché a commencé à être en récession à cause des chocs pétroliers des années 70. Les différentes crises apparues depuis n'ont pas arrangé les choses. Les machines n'auront pas réussi à maintenir l'objectif que les patrons avaient placé en elles à cause de facteurs extrinsèques aux entreprises, comme ont pu l'être les répercussions de la guerre froide.

Par la suite, la population active a subi les conséquences de ces hausses des prix de matières premières en perdant son emploi au cours du temps. Mais désormais, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le nombre de licenciés semble proportionnel à l'augmentation d'équipements robotisés. Cela signifie que les robots ont pris la place des employés, que ce soit dans les GE ou les PME. Ils ont fini par obtenir l'inverse de leur ancien rôle. Même si les coûts intermédiaires venant de ces machines ne sont pas négligeables, les employeurs préfèrent s'équiper avec des engins plutôt que de devoir verser des revenus mensuels à des employés car les coûts salariaux sont largement supérieurs par rapport à ceux-ci.

Cette situation délicate risque de perdurer. En effet, les machines robotisées sont de plus en plus nombreuses dans les sociétés et sont capables de réaliser des tâches de plus en plus sophistiquées.
Elles seront bientôt capables de remplacer des postes beaucoup plus qualifiés comparés à ceux qu'elles occupent actuellement. C'est d'ailleurs la supposition qu'Andy Haldane, économiste en chef de la Banque d'Angleterre, a avancé ces dernières heures. Chez lui au Royaume-Uni, il a prévu que 15 millions d'emplois pourraient disparaître si ce genre de robots venait à être vendu aux firmes. Tous les secteurs en seraient perturbés et cela alourdirait le taux d'inflation Outre-Manche.








Les employeurs doivent s'emparer du problème d'ici peu en valorisant le salarié au profit de la machine pour éviter d'accentuer le chômage structurel et donc les déséquilibres entre les plus riches et les plus pauvres, même s'il en va de la baisse de la croissance de leur entreprise. Dès à présent, ils ont la responsabilité de l'économie actuelle entre leurs mains.





  




jeudi 12 novembre 2015

                                                                                                                                   Le 12/11/2015

Infos sur l'histoire du sport :
Contraste sportif en Allemagne

                                                                                                            

  L'Allemagne fut, durant la guerre froide opposant globalement les USA à l'URSS, coupée en deux blocs distincts. D'un côté se trouvait la RFA, composée de Berlin Ouest et la partie Ouest allemande, et de l'autre la RDA, composée de Berlin Est et de la partie Est de la nation. Le territoire a connu, jusqu'au 9 novembre 1989, date historique de la chute du mur de Berlin, une séparation aussi bien physique qu'idéologique. Le sport germanique en fut complètement affecté et cela se ressent encore aujourd'hui.                                                                                                                                                                                                 

L'Allemagne de l'Est ainsi que Berlin Est furent, durant la guerre froide, transformés pour que tout devienne conforme à la doctrine soviétique. Des clubs de football étaient renommés ou même créés pour établir un championnat propre aux valeurs du bloc de la RDA. On peut d'ailleurs le remarquer de nos jours avec des équipes portant encore les noms qui leurs avaient été attribués (Dynamo Dresde, Dynamo Berlin). Les sélections nationales étaient également fragmentées en deux parties avec d'un côté celle de la RDA et de l'autre celle de la RFA. 


Concernant l'autre région, c'était différent et plus libre. Et pourtant, bien que Berlin Ouest était situé autour du régime communiste, la présence des occupations française, anglaise et américaine ont permis à l'autre partie de la ville de rester indemne par rapport à toutes les modifications qui se faisaient autour d'elle car elle se trouvait en RFA. Les clubs de sport de Berlin Ouest pouvaient jouer dans les championnats de l'Allemagne de l'Ouest sans problème alors que leurs voisins en étaient interdits. Par exemple, la Hertha Berlin, le club symbolique de football de la capitale aujourd'hui, soulevait déjà beaucoup de ferveur autrefois en étant l'équipe représentative de Berlin Ouest. 


Mais, au final, cette séparation aura divisé le sport allemand pendant près de 30 ans et rien ne semble s'être arrangé depuis. Si on analyse les premières divisions de handball et de football en 2015, on se rend compte que, sur les 18 équipes, 4 équipes proviennent de la RDA pour le handball et les autres équipes sont issues de la RFA.
Dans le passé, le régime communiste de la RDA a rendu peu attractif leur championnat par la terreur et a appauvri les clubs de la Saxe jusqu'au Mecklembourg en prélevant des recettes. Dans le même temps, les équipes de l'ancienne RFA ont su s'enrichir en permettant la diffusion de leurs matchs dans le monde entier et en étant totalement indépendantes face à la politique économique gouvernementale. On peut notamment le voir au niveau des infrastructures et des équipements.



Ces déséquilibres mettront sûrement du temps à s'effacer car la centralisation et la ferveur par rapport au sport en Allemagne de l'Ouest est, de tout évidence, plus grande comparée à celle de la région Est.





                                                                                                                                                                                                               


mardi 10 novembre 2015

Le 10/11/2015

Infos sur l'économie européenne:
Le budget de l'Union Européenne: un gaspillage permanent?

          

      Fortement en difficulté en ce moment, l'Union Européenne n'arrive pas à gérer tous les dossiers qu'elle est censée assurer. Cela se ressent par une politique menée qui se révèle partiellement efficace et surtout qui crée trop de pertes économiques. Les chiffres observés relevant du gaspillage fait par l'UE depuis quelques années représentent des sommes astronomiques. Bien que ces derniers restent stables, on peut se demander comment il peut y avoir autant de pertes.


Les chiffres de l'année 2014 ont rendu inquiet le président de la Cour des comptes européenne Mr da Silva Caldeira qui a transmis un message en présentant, globalement, le rapport de la gestion du budget aujourd'hui. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon le journal La Tribune, sur 144,5 milliards d'euros dépensés, l'union aurait gaspillé près de 6,3 milliards d'euros. Même si ce n'est rien à côté des sommes perdues par la Russie, qui se sont évaluées à 100 milliards de dollars en 2014 à cause de la chute de la valeur du rouble ou encore de la chute du prix du pétrole, l'UE perd beaucoup sur des problèmes qui pourraient facilement se résoudre. De mauvaises décisions sont à l'origine de ces gaspillages.


De toute évidence, l'union gaspille énormément dans le financement de projets d'infrastructure, la création et la préservation d'emplois avec 3,2 milliards d'euros de dépenses évitables pour un budget de 55,7 milliards d'euros. Les causes seraient l'accumulation des infractions aux règles en matière de marchés publics et les services supplémentaires créés mais pourtant injustifiés. Les autres pertes se trouvent aussi majoritairement dans les dépenses dédiées à la PAC et la PCP. Avec 57 milliards d'euros censés être dépensés, près de 2 milliards ont été perdu par l'abus de déclarations de surfaces agricoles pourtant non autorisées à être exploitées. Ainsi l'accumulation d'aides inutiles dans l'économie réelle ont été faites.


Néanmoins, dans le budget consacré à l'administration de l'UE, seulement 44 millions des 8,8 milliards utilisés n'ont pas été correctement dépensés. Cela reste un pourcentage raisonnable.
Malheureusement, à cause de la pollution atmosphérique qui en 2012 a provoqué des dégâts dans l'immobilier, des journées de travail perdues et la baisse des rendements agricoles, l'union européenne a dû dépensé 189 milliards d'euros supplémentaires. Il lui est difficile de sortir d'une spirale où le déficit est quasiment inévitable.







lundi 9 novembre 2015

Le 09/11/2015

Infos sur l'actualité internationale:
La Sibérie en danger?

                                                                                                                       Même si aujourd'hui tout est mis en oeuvre pour lutter contre le réchauffement climatique par la plupart des pays, le constat reste désastreux. Les habitants du Bangladesh restent en priorité concernés par la montée des eaux, même si d'autres pays méritent tout autant d'attention. La Russie en fait partie.



Malgré des compromis faits par les Etats, la Russie est bel et bien le territoire le plus affecté par le réchauffement climatique. La patrie russe, possédant la plus grande superficie territoriale dans le monde, est composée essentiellement de la Sibérie, qui elle-même est constituée de pergélisol, une sorte de sol gelé en permanence. Cette dernière est en train de céder face à la hausse des températures mais, le plus inquiétant est la situation des villes qui se trouvent sur cette zone.


Selon les informations de ICI Radio-Canada, c'est la ville de Vorkuta qui apparaît être la ville russe la plus en danger face à ce phénomène planétaire. Ancien goulag de Sibérie ayant servi à l'URSS pour y envoyer les "ennemis" du régime soviétique, la municipalité semble entièrement menacée.                   Les habitants témoignent de l'apparition de nombreux cratères dans le sol depuis quelques années.       L'hypothèse de certains glaciologues serait que, par la hausse de la température due au réchauffement climatique, le pergélisol se désagrège et des tonnes de bactéries, enfermées dans la glace depuis des millénaires et désormais libérées, provoquent des explosions de méthane. 


 Même si ce raisonnement semble juste, il semble diviser l'ensemble des scientifiques russes. Des glaciologues comme Vladimir Kotliakov sont d'ailleurs totalement contre cette supposition. Ils mettent ça sur le compte de la catastrophe naturelle et prévoient un futur refroidissement climatique.   Par ailleurs, c'est celui-ci qui avait conseillé au président russe Vladimir Poutine de ne pas ratifier le protocole de Kyoto, entré officiellement en vigueur en 2005.

D'accord ou pas sur la question du réchauffement climatique, la Russie doit en attendant aider ses concitoyens de Vorkuta, pour éviter le pire dans le futur.



dimanche 8 novembre 2015

                                                                                                                 Le 08/11/2015

Infos sur le sport:
Le derby du Rhône: Lyon - Saint-Etienne

     

    Ce dimanche aura lieu en Ligue 1 le derby le "plus chaud de France" opposant l'OL face à leur ennemi de toujours les verts de Saint-Etienne. Les 2 équipes possédent le même nombre de points à l'heure actuelle.


La rencontre opposera deux équipes qui sont actuellement en forme dans le championnat après avoir connu des débuts poussifs voire décevants. Même si l'enjeu reste en priorité régional par rapport à la proximité des 2 villes dans la région Rhône-Alpes, on se rend compte que l'équipe qui arrivera à se démarquer sera sûrement un sérieux concurrent pour le PSG, actuellement premier du championnat.


En effet, l'équipe parisienne, largement en tête du championnat pour l'instant après avoir terrassé hier le TFC par 5 buts à 0 au Parc des Princes, risque tout de même, comme la saison dernière, de rencontrer un dauphin pouvant lui faire de l'ombre dans les jours à venir.
Et il apparaît que les lyonnais et les stéphanois semblent être les équipes, cette saison, capables de s'opposer à l'équipe francilienne. C'est d'ailleurs l'OL qui avait eu ce rôle la saison passée en finissant deuxième à moins de 10 points du PSG.


Même si les lyonnais n'ont pas forcément le moral après s'être inclinés à Gerland en LDC par 2 buts à 0 face aux russes du Zenith Saint-Petersbourg et que les stéphanois se sont imposés à Geoffroy-Guichard en coupe UEFA par 3 buts à 0 contre les ukrainiens de Dniepropetrovsk, un derby reste un match à part, tous les résultats semblent possibles.


N.B: les supporters stéphanois sont interdits de déplacement au stade de Gerland, qui accueillera son dernier derby de l'histoire pour laisser place ensuite au stade des Lumières.


samedi 7 novembre 2015

Le 07/11/2015
Informations sur le Football:
L'affiche du jour: Arsenal-Tottenham Hotspur


       Alors que la douzième journée de BPL est en cours dans le championnat anglais, demain aura lieu le derby le plus attendu de l'année à Londres. Il opposera l'équipe d'Arsenal face à celle de Tottenham dans l'enceinte de l'Emirates Stadium.


Etant historiquement rivales depuis plus d'un siècle par leur proximité dans la ville londonienne,
Arsenal et Tottenham respectivement deuxième et sixième du championnat vont disputer un
match qui va s'avérer être capital.

En effet, l'équipe entraînée par l'argentin et néo-parisien Mauricio Pochettino, qui n'a plus connu la défaite en championnat depuis la première journée à Old Trafford, semble déterminée cette année à pouvoir être dans le top 4.
De l'autre côté, l'équipe dirigée depuis 1996 par le français Arsène Wenger sort certes d'une défaite face au Bayern Munich de 5 buts à 1 en Allemagne mais reste en attendant le dauphin du leader Manchester City.

Même si l'affiche semble équilibrée à l'heure actuelle, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans un derby comme celui-ci. Référence incontestable en Angleterre comme peut l'être un Liverpool-Manchester United, ce match sera diffusé à 17h sur la chaîne de Canal+ Sport. Soyez présents!
Le 07/11/2015



Informations sur la politique française:

Le retour de Thomas Thevenoud


      Suite à l'affaire de ses impôts impayés en septembre 2014, le député non-inscrit au Parti Socialiste, Thomas Thevenoud a émis son souhait de se présenter aux élections législatives en 2017.


Pour rappel, Mr Thevenoud fut le secrétaire d'Etat chargé du Commerce Extérieur, de la Promotion du tourisme et des français à l'étranger dans le gouvernement du Premier ministre Manuel Valls. 
Ses affaires litigieuses lui avaient coûté sa place;  il n'était resté au gouvernement que deux mois entre août et septembre 2014.

Voulant désormais se présenter aux élections législatives et donc devenir député au Parlement français, cet homme politique "qui n'a pas pu payer ses impôts à cause d'un retard au fisc" d'après ses dires, aura du mal à être élu par suffrage universel direct à un poste de député sensé créer et adopter des lois. 

Quand on sait ce qui se passe actuellement dans la politique française, quand on constate les scandales financiers à propos de la famille Balkany ou de Jérôme Cahuzac, on peut comprendre que les français ont de plus en plus de méfiance face aux politiciens.