mercredi 18 novembre 2015

 Le 18/11/2015

Infos sur la géopolitique européenne:
La montée de l'extrême droite en Hongrie

   Depuis quelques mois, l'Europe est devenue la principale terre d'accueil pour des milliers de migrants.                                 Venant majoritairement de Syrie, ces derniers ont décidé de s'exiler pour ne plus avoir à souffrir du gouvernement de Bachar el-Assad et de la pression exercée par Daesh. Les états d'Europe de l'est ont été les premiers à les recevoir et ont été logiquement submergés face à une telle situation. Par la suite, des nations comme la Hongrie sont parvenues à réguler leur quota d'immigrés en envoyant la majorité d'entre eux dans les pays d'Europe de l'ouest et en prenant des mesures de sécurité. Pourtant, si on analyse la situation actuelle, on s'aperçoit que, même par ces mesures, le peuple magyar (autre terme pour hongrois) ne semble toujours pas favorable à l'intégration des migrants.


La Hongrie était un territoire sous domination communiste durant la guerre froide. Appauvrie, elle a dû rattraper le retard au niveau économique, politique et également au niveau des infrastructures. Bien que le pays ait effectué d'énormes progrès depuis plus de 10 ans, il reste toutefois un pays traditionnaliste. En effet, très attachés à leurs coutumes, ces derniers ne semblent pas enclins à accepter l'arrivée de migrants sur leur territoire. Désormais, voyant que la Hongrie est dans l'obligation d'accueillir certains de ces immigrés non hongrois, le nombre de partisans d'extrême-droite s'accroît.


Ces personnes se retrouvent militantes du parti Jobbik. Ce mouvement est basé sur la suprématie de la race hongroise, sur l'anti-mondialisme, sur l'antisionisme et enfin sur une formelle opposition à l'immigration. Depuis sa naissance en 2003, le parti connaît une croissance de son taux de vote que ce soit pour les élections législatives ou présidentielles. Il est également très réputé pour être l'organisateur de multiples manifestations dans les rues de Budapest depuis près de 5 ans et particulièrement cette année avec l'arrivée de clandestins. En règle générale, il critique le gouvernement du président Viktor Orban qui est considéré à leurs yeux comme laxiste vis-à-vis de la situation que la Hongrie est en train de connaître. 


Néanmoins, le parti Jobbik semble avoir connu un véritable creux en 2012. De toute évidence, c'est un enchaînement de cause à effet qui a provoqué sa baisse de popularité. L'un des membres les plus influents du parti, Csanad  Szegedi, avait découvert qu'il était d'origine juive par l'une de ses grands-mères et s'était senti obligé de le dévoiler devant la presse hongroise. A la suite de sa démission (car il ne rentrait plus dans les critères du partie), des militants ont arrêté de suivre le mouvement, ne supportant pas l'idée de s'être faits dicter leurs idées par une personne d'origine juive. 



Les habitants du pays doivent se rendre compte qu'en moins de 30 ans, le pays pourrait passer d'état communiste à état nationaliste. Ils doivent se ressaisir pour analyser le véritable problème qui pèse sur la nation magyar pour éviter à nouveau la politique de répression.








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