jeudi 26 novembre 2015

Le 26/11/2015

Infos sur l'économie française:
La hausse de l'emploi intérimaire
                                                                                                           

 A cause de la crise des "subprimes" qui s'est produite en 2008 aux USA, la France n'arrive plus à relancer complètement son économie. Les conséquences de cet événement sur le marché français ont été désastreuses. Ainsi, depuis plus de sept ans, l'INSEE a constaté une hausse constante du taux de chômage, une variation permanente du taux d'inflation sur l'ensemble des produits et une récession du taux de croissance du PIB. Néanmoins, bien que les prochains chiffres concernant le nombre de chômeurs en France ne tomberont que ce soir et seront encore très décevants, l'économie française peut se réjouir de sa nette progression dans le domaine de l'emploi intérimaire.




Le taux d'inflation sur le marché mondial était à la hausse après les deux chocs pétroliers qui ont eu lieu dans les années 70. Cependant, suite à la surproduction de pétrole due au ralentissement de l'économie, il a fini par y avoir une grande désinflation après le contre-choc pétrolier qui s'est produit en 1983. Après cela, aucun pays ne voulait subir à nouveau ce genre de problème, surtout ceux d'Europe. C'est donc en toute logique qu'à partir de la création du traité de Maastricht en 1992, la France et les pays de la zone euro ont fait en sorte d'empêcher la hausse du taux d'inflation. Cette volonté se traduisait par une légitime augmentation du taux de chômage sur l'ensemble des actifs en réduisant le nombre d'offres sur le marché de la zone euro et par une stabilisation des coûts (salaires, matières premières,...). Bien que le taux de chômage français se situait à plus de 12% en 1997, le taux de croissance était à la hausse et l'inflation demeurait faible.


Mais malheureusement, la crise de 2008 a bouleversé l'ordre établi et tous les plans mis en place par la zone euro se sont révélés impossibles à continuer. Désormais, le chômage est massif et non contrôlé tandis que le taux d'inflation est toujours faible (entre 1 et de 2% de hausse des prix) mais moins bien maîtrisé, pouvant se modifier d'un pour cent en une année sans que la Banque Centrale Européenne ne puisse rien y faire. Les chômeurs victimes de cette crise, ne pouvant plus attendre pour trouver un emploi en CDD ou CDI, se tournent maintenant vers les emplois intérimaires et cette tendance se poursuit chaque année depuis la crise.


Selon les chiffres de Prism'Emploi apparus mercredi dernier, l'emploi intérimaire a progressé de près de 10% en octobre. En sachant que le nombre de chômeurs s'évalue également à 10%, cela est une simple conséquence du chômage massif et non contrôlé. Se situant en moyenne vers 5%, ce chiffre est impressionnant car il représente le plus haut niveau jamais atteint par l'intérim depuis le deuxième semestre de l'année 2011. La hausse du taux d'emploi intérimaire se situe dans tous les secteurs et majoritairement dans le commerce (+12,5%) et les transports (+11,2%). Il concerne toutes les classes de travailleurs. L'intérim se développe plutôt chez les employés et les cadres, avec respectivement une progression de 13,4% et de 10,7% au profit des ouvriers, qu'ils soient qualifiés ou non avec une montée de 8% environ. Même si ces taux varient d'une région à l'autre, cela montre que la France arrive à relancer un peu son économie avec des emplois précaires, à satisfaire l'ensemble des catégories de demandeurs d'emploi et surtout à canaliser les demandes des chômeurs, de plus en plus nombreux à cause de la diminution des offres de travail sur le marché français. 




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