lundi 8 août 2016

Le 08/08/2016

Infos sur la littérature française:
Analyse de l'ouvrage Le convivialisme en dix questions


Que ce soit en France, en Europe ou ailleurs, la vision de la population vis-à-vis des programmes politiques mis en place s'avère de plus en plus être pessimiste. Entre incompréhension, désaccord et nihilisme, une partie d'entre elles finit par être lassée au point de ne plus comprendre le rôle de l'Etat. C'est dans ce contexte que de nouveaux idéaux politiques ont été pensés au cours de ces dernières années. L'un d'eux se nomme le convivialisme. Traité dans sa globalité par de nombreux économistes dans la thèse Pour un manifeste du convivialisme, il a été retranscrit dans d'autres ouvrages. Récemment paru en librairie, Le convivialisme en dix questions d'Alain Caillé semble être un bon résumé de la pensée convivialiste. 


 "S'opposer sans se massacrer", "lutter contre son désir de toute puissance", voici les expressions typiques de la pensée convivialiste. Défini sous plusieurs angles à travers cette oeuvre, le convivialisme apparaît comme un imaginaire politique prônant l'art de vivre ensemble. Ses objectifs sont clairs: trouver un consensus pour atteindre la commune socialité, reterritorialiser et relocaliser, protéger l'environnement et les ressources naturelles puis éradiquer tous les types de chômage. S'appuyant sur des questions d'individuation et des principes légitimes, il est une théorie politique en faveur de la démocratie sans croissance infinie et avec concept de développement écologique sobre fondée sur la conscience de la finitude de nos ressources. La population est invitée à prendre soin de tout ce qu'il y a à aider pour le bien des générations futures.


Apprenant des erreurs qu'on commis le libéralisme, le socialisme, le communisme ou encore l'anarchisme, ce sociologue explique au cours de l'ouvrage que ces mouvements possèdent une anomalie en commun. Il s'agit d'un problème que seule l'anthropologie de Marcel Mauss avait pu révéler au cours du XXème siècle. C'est l'essence de l'humanité basée sur la rareté matérielle dans l'objectif d'améliorer la condition sociale et économique de l'homo œconomicus qui est voulu par chacun de ces idéaux politiques. L'homme désire une satisfaction infinie amenant au final à l'hubris, c'est-à-dire à la démesure. D'ailleurs, selon l'auteur, le monde serait arrivé à cause du libéralisme actuel à un stade inédit appelé le monde post-néolibéral (par une croissance du PIB stagnante). Il est évident de souligner que le convivialisme bannit ce dernier issu de la révolution industrielle induisant la croissance économique jusqu'à la destruction des ressources naturelles. La stagnation du PIB des BRICS, qui sont pourtant des pays émergents, et la récente crise financière de 2008 n'en sont que des illustrations. A partir de là, on peut comprendre pourquoi l'auteur demande à ce que chaque citoyen développe une morale civique universalisable pour obtenir des solutions d'équilibre face à cette démesure économique du système libéral.



Pour répondre à ces objectifs primordiaux et aux problèmes actuels, Alain Caillé estime qu'il faut inciter les personnes qui le peuvent financièrement à servir comme complément d'aide de l'Etat afin de rendre davantage service pour ceux qui en ont besoin. Le don sans retour apparaît comme la clé dans l'optique d'effectuer cette tâche. Toutes les dispositions nécessaires se retrouvent dans ce qu'il nomme l'économie associationniste. Celle-ci regroupe l'économie solidaire avec les subventions publiques, l'économie sociale avec les coopératives entre salariés et l'économie du partage en donnant la priorité à la location et non à la propriété. Ensuite, il insiste sur la nécessité de trouver les moyens après de longues recherches d'établir un revenu minimum et un revenu maximum. Pour se faire, plusieurs démarches sont à effectuer même si les plus importantes sont les suivantes: supprimer les retraites chapeaux et les hauts revenus par stock options dans les banques car ceux sont eux avec les grands dirigeants d'entreprise et les héritiers fortunés qui sont "les 1% qui possèdent la quasi totalité des richesses". Pour le moment, l'écrivain souligne que la réduction de salaire des directeurs et des actionnaires au profit de ceux des salariés reste dans l'esprit convivialiste. Enfin, c'est au niveau de l'individu que des modifications doivent se faire. Par des valeurs pluriversalistes, qui incitent à une individuation pour mieux vivre en communauté grâce à des valeurs universelles sous différentes manières de formulation, Alain Caillé soumet l'hypothèse que l'homme s'écarterait du modèle de l'homo œconomicus et prendrait celui d'un individu en quête de reconnaissance. Économiquement et écologiquement, on obtiendrait un modèle prospère sans croissance respectueux de l'environnement, le contraire du modèle actuel.




Néanmoins, comme le cite l'auteur, les mesures convivialistes n'ont jamais été appliquées concrètement. Il semble même que sa vision messianique basée sur l'éradication de la misère, de la corruption dans les marchés financiers et des écarts de richesse excessifs ne soit pas pris au sérieux par l'ensemble de la classe politique actuelle et de la population. Cela est dû à une absence de remise en question des présupposés et des finalités du modèle économique actuel de la part de chacun d'entre nous. L'homme, se plaignant des inégalités, est pourtant attiré par les challenges du capitalisme et serait satisfait d'être au-dessus des autres. Au final, l'auteur juge que cet idéal politique ne pourra pas persévérer tant que l'homme n'aura pas les passions indispensables afin de se lancer dans cette quête du vivre ensemble.


mardi 28 juin 2016

Le 28/06/2016

Infos sur la santé publique:
Anvers, la ville la plus polluée d'Europe



Actuellement, la pollution aux particules fines est un des problèmes majeurs au niveau de la santé publique. Troisième cause de mortalité en France derrière le tabac et l'alcool, elle est à l'origine de plus de 9% des morts annuelles françaises en 2015. C'est dans ce contexte que de nombreuses villes comme Paris ont décidé d'appliquer des régulations de circulation afin de limiter voire bannir la circulation de certains véhicules à des moments précis notamment les heures de pointe. L'agglomération anversoise apparaît aujourd'hui comme la plus concernée par ce type de mesure en Europe.


Réputée pour être la plus grande municipalité de Belgique et celle qui possède la plus grande densité de population dans le pays, Anvers est considérée depuis peu comme la ville la plus polluée d'Europe. Les dernières études réalisées dans 2000 lieux différents de la ville témoignent que la moyenne mensuelle en microgrammes de dioxyde d'azote par mètre cube est trop élevée. En effet, celle-ci se situe à 38 microgrammes alors que le seuil à ne pas dépasser est établi à 40 microgrammes selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Si Anvers ainsi que sa métropole sont désormais les zones les plus polluées du continent, il est évident que la forte densité de population ainsi que leur importante empreinte carbonique ne sont pas les seuls facteurs pouvant expliquer cette pollution atmosphérique. 



Comme le décrivent parfaitement les historiens, la Belgique et plus particulièrement la Flandre ont éliminé la plupart de leurs forêts pour en faire des terres arables, des zones d'habitation et des industries depuis la fin du XIXème siècle. Pour preuve, la seule forêt encore existante n'est autre que la forêt des Ardennes au sud de la Wallonie. Ce plan venait surtout de la volonté des flamands d'obtenir une croissance économique continue. Au fil des années, l'agglomération d'Anvers a été choisie pour ses caractéristiques afin d'être le principal centre industriel belge et également pour répondre aux attentes des développements économiques et sociaux souhaités. 


Anvers est la seule ville d'Europe qui concentre autant d'activités nuisibles pour l'environnement. On peut citer les industries mécanique, textile, automobile ou encore électronique et pétrochimique. Il faut également mentionner son considérable trafic maritime. Reliée à la mer du Nord par des canaux, c'est le deuxième port d'Europe devant celui d'Hambourg et derrière celui d'Amsterdam. Enfin, la centrale nucléaire de Doel, située à moins de 25 kilomètres d'Anvers, est en activité malgré de nombreuses plaintes. Cette dernière continue de faire fuir les personnes habitant dans le périmètre au point d'avoir rendu le village de Doel quasiment abandonné. 



Même si l'échevine anversoise de l'Environnement Nabilla Ait Daoud estime que la situation s'améliore par les stratégies de limitation de circulation et qu'elle va devenir meilleure avec l'introduction de la zone à basse émission (LEZ) d'ici 2017, les résultats prouvent manifestement le contraire en ce moment. 



samedi 11 juin 2016

Le 11/06/2016

Infos sur l'actualité internationale:
Israël, un pays "paralysé"


Mercredi dernier, un attentat a eu lieu au sein d'un restaurant de la ville de Tel Aviv-Jaffa faisant officiellement quatre morts et cinq blessés. Selon les autorités israéliennes, les responsables de ces meurtres seraient deux jeunes palestiniens originaires de la ville d'Hébron en Cisjordanie. Même si il n'y a que peu de victimes à déplorer, ils se sont rendus coupables de l'attentat le plus grave que le territoire israélien est eu à subir depuis près d'un an. Dès lors, les conséquences ont été terribles avec l'annonce du retrait des permis pour le ramadan. Cette décision a été prise par le nouveau ministre israélien de la Défense: Avigdor Lieberman.


Au lendemain des attentats de Tel Aviv-Jaffa, le gouvernement israélien, sous l'impulsion de son ministre de la Défense, a décidé de retirer les 83 000 permis délivrés pour le ramadan. Ainsi, cette mesure empêche les palestiniens musulmans de Cisjordanie mais également ceux de la bande de Gaza de rendre visite à leur famille sur le territoire israélien ou encore de prier sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem. Ce choix de geler toutes ces demandes semble incompréhensible car, bien que les agresseurs soient des palestiniens de confession musulmane, il est illégitime de punir une communauté entière pour les erreurs de deux de ses membres. Pour comprendre la cause de ce décret, il faut analyser le profil d'Avigdor Lieberman, l'homme à l'origine de cette sanction.

Élu il y a un plus d'une dizaine de jours à la place de Moshe Yaalon, un membre du Likoud, Avigdor Lieberman a été choisi pour renforcer la majorité de la Knesset, équivalent de l'Assemblée Nationale en France.
Tout comme le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, il est membre d'un des partis de la majorité à la Knesset. Alors qu'il est le dirigeant d'Israel Beytenou, c'est à dire le seul parti qui se revendique de la droite radicale et qui défend les israéliens d'origine russe, le premier ministre, quant à lui, dirige le Likoud, un parti prônant une politique nationaliste mais avec une économie libérale. 

La presse israélienne dresse également un portrait négatif de cette personnalité politique. La plupart des israéliens se jugent d'ailleurs en danger avec ce ministre de la Défense. Connu pour son mépris envers la communauté palestinienne, Avigdor Lieberman l'est aussi pour être imprévisible dans ses décisions comme le suppose l'éditorialiste Ron Ben-Yishaï. L'interdiction des permis pour le ramadan n'en est qu'une illustration. A l'inverse de Moshe Yaalon, il ne possède aucune responsabilité militaire. Auparavant, lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères, il a provoqué des conflits avec les pays voisins et notamment l'Egypte en émettant l'idée de bombarder le barrage d'Assouan au sud du Nil pour des intérêts personnels. Enfin, les médias du pays soulignent que Lieberman serait capable d'alimenter les tensions dans le pays tout entier par des inclinations droitières qui accentueraient davantage les divisions dans la société israélienne.

On comprend alors mieux la décision du ministre de la Défense de suspendre les permis pour le ramadan.





vendredi 20 mai 2016

Le 20/05/2016

Infos sur la politique française:
La Guyane: une région en danger


Isolés de la France métropolitaine de part la distance, les départements et régions d'outre-mer (DROM) sont aujourd'hui des endroits où divers problèmes se posent malgré des progrès considérables réalisés ces dernières années. Parmi eux, la Guyane est incontestablement la plus instable. Située en Amérique du Sud, cette région est en effet exposée à des difficultés beaucoup plus graves comparées à celles rencontrées dans les autres DROM. Les trois principaux fléaux sont le chômage, le trafic de stupéfiants et le virus Zika.


Si la Guyane est devenue une zone instable, c'est tout d'abord à cause du climat économique actuel. Comme la Martinique et la Guadeloupe, la Guyane a connu à partir de la crise économique et financière de 2008 un important taux de chômage qui avoisine les 20%. Même si ce dernier est en baisse depuis, il est largement au-dessus de celui de la France métropolitaine qui est aux alentours des 10%. Ce qui accentue le déficit économique de la Guyane par rapport aux autres îles des Antilles françaises, c'est le faible produit intérieur brut qui est le fruit d'un tourisme peu prolifique et de la balance commerciale la plus négative de France.


De plus, la Guyane est le seul territoire français directement exposé au trafic de stupéfiants. Localisée entre le Brésil et le Suriname et en lien direct avec des pays comme la Colombie ou le Pérou, la région lutte quotidiennement contre les ventes illicites de cocaïne et de crack, en ville mais aussi dans les aéroports. Pour preuve, l'aéroport de la préfecture de Cayenne a été en 2015 le deuxième aéroport français qui a saisi le plus gros volume de drogues après l'aéroport d'Orly. La plupart des saisies est réalisée sur des immigrants surinamais et brésiliens qui sont en général des "mules". Pour rappel, ce denier terme signifie que la personne a ingéré des capsules de cocaïne pour ne pas se faire remarquer lors du contrôle des bagages avant l'embarquement.


Enfin, ce DROM est l'unique département français d'Amérique qui commence à être touché par le virus Zika. Cela est dû à son climat équatorial humide qui a provoqué l'arrivée en masse de ce type de moustiques. Beaucoup plus présent au Brésil, le virus a quand même atteint la population et plus de 4000 cas ont été recensés depuis près d'un an. L'administration guyanaise a tout de même pris des mesures de sécurité dans ses plus grandes villes (Saint-Laurent-du-Maroni, Cayenne et Matoury entre autres) pour sensibiliser la population aux risques encourus (microcéphalie chez le nourrisson) et trouver les moyens d'éradiquer la prolifération du moustique comme celui de réduire les eaux stagnantes.



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jeudi 14 avril 2016

Le 14/04/2016

Infos sur le sport:
Johan Derksen, ce consultant qui crée la polémique


Que ce soit en France ou ailleurs, les consultants sportifs sont en permanence exposés à la critique du public. Pratiquant un métier où le moindre détail compte, ceux-ci sont dans l'obligation d'adopter un comportement neutre et contrôlé face à toute situation. Néanmoins, ce principe n'est pas toujours respecté par les consultants sportifs aujourd'hui. Dès lors, on observe de plus en plus de débats qui divisent les auditeurs. Justement, il y a quelques jours aux Pays-Bas, l'un de ces consultants a créé une polémique au niveau national.


Lundi dernier dans l'émission Voetbal Inside sur RTL, un consultant en football de la chaîne télévisée a suscité de nombreuses critiques après avoir exprimé son ressenti face à la communauté marocaine des Pays-Bas. Cet homme, nommé Johan Derksen, un ancien joueur de football professionnel néerlandais, a accusé celle-ci d'avoir détruit le football amateur dans le pays tout entier. Il prétend que la plupart des clubs situés près des quartiers, où de nombreuses familles hollandaises d'origine marocaine habitent, sont devenus des clubs désorganisés et sans ambition. De plus, l'ancien joueur du HFC Haarlem a clairement souligné qu'aucun joueur néerlandais de souche ne désirait rejoindre ce genre de club de football.


Ces propos ont été commentés par des sportifs reconnus dans le pays. Par exemple, selon un entretien réalisé par le quotidien De Telegraaf, l'ancien capitaine de l'équipe nationale de futsal et aujourd'hui footballeur freestyle Soufiane Touzani a été choqué par le côté stigmatisant des paroles du consultant mais a estimé également que celui-ci n'avait pas tout à fait tort. Lui-même néerlando-marocain, il justifie sa position en insistant sur le fait que l'encadrement de joueurs d'ascendance marocaine aux Pays-Bas nécessite la présence d'entraîneurs compétents et sachant gérer les problèmes relationnels. En revanche, la quasi totalité de la communauté marocaine aux Pays-Bas et en particulier la SMN, qui représente l'association des marocains aux Pays-Bas, n'ont pas du tout apprécié l'hypothèse de Johan Derksen. Le président de la SMN Farid Azarkan a ainsi témoigné qu'il ne fallait pas prendre quelques cas pour une généralité et que les idées du consultant étaient porteuses de messages incitant à la haine de sa communauté comme le fait en ce moment même le chef d'un parti d'extrême droite hollandais (PVV) Geert Wilders.


On s'aperçoit que le problème communautariste se pose dans le milieu sportif footballistique mais aussi au niveau politique. Si le président de la SMN condamne les pensées de Johan Derksen et celles de Geert Wilders, c'est bien parce qu'elle opprime la communauté marocaine et indirectement l'islam. Le chef du PVV, bouleversé en 2004 à cause de l'assassinat de Théo van Gogh, arrière-petit-neveu du célèbre peintre Vincent van Gogh, par un "islamiste", proclame depuis des discours anti-islamiques notamment contre le peuple marocain. Enfin, pour donner un exemple de l'hostilité de Geert Wilders vis à vis de la communauté marocaine, on peut se rappeler que le 13 janvier 2016 lorsque Khadija Arib, une femme politique néerlando-marocaine membre du parti travailliste hollandais, a été élue présidente de la seconde chambre des représentants aux Pays-Bas, il a déclaré ce jour d'élection comme "un jour noir pour l'histoire parlementaire".




mardi 29 mars 2016

Le 29/03/2016

Infos sur la santé publique:
L'obésité: nouveau phénomène dans les pays émergents


A l'heure où les chaînes de restauration rapide prennent de plus en plus de place dans l'alimentation, le nombre de personnes souffrant de diabète, de surpoids voire d'obésité semble s'intensifier. Les pays riches et développés, comme les Etats-Unis, en sont victimes depuis le début des années 60. Bien qu'étant très élevés, on observe pourtant que leurs taux stagnent et commencent même à diminuer petit à petit. En revanche, ce n'est pas du tout le cas des pays émergents comme l'Inde et le Brésil qui voient leurs taux grimper progressivement.

Longtemps victimes de la famine en raison d'une transition difficile vers l'économie capitaliste, les pays émergents et en voie de développement sont aujourd'hui des pays où le manque de nourriture est un problème résolu pour beaucoup, surtout pour les classes moyennes et aisées. Néanmoins, même si ces dernières personnes ne sont plus en sous-nutrition comme la plupart des habitants des bidonvilles de Mumbai ou de Sao Paulo, elles sont désormais confrontées à une autre difficulté: la malnutrition. En effet, que ce soit au Brésil ou en Inde, c'est une des conséquences notables de "l'occidentalisation des classes moyennes". Dès leur arrivée dans ces zones, les grandes chaînes de restauration rapide américaines (Mc Donald et KFC entre autres) ont profité du manque d'informations des citoyens par rapport à leurs produits pour mettre en place un système de publicités mensongères afin d'attirer un maximum de clients. En faisant croire à la population que leurs menus sont sains pour la santé , les "fast-foods" sont responsables en Inde et au Brésil de l'apparition massive d'au minimum une des trois maladies: le diabète, le surpoids et l'obésité. En réalité, les menus proposés dans ces pays sont en moyenne deux fois plus caloriques que ceux confectionnés en France.


Toutefois, les impacts furent visibles à partir du début du XXIème siècle.  On observe que plus les prix de ces "fast-foods" baissent, plus les achats augmentent et plus les maladies liées au surpoids augmentent. Les dirigeants pratiquent ces diminutions à des fins purement financières. Cela explique les chiffres records que viennent d'atteindre ces deux puissances mondiales. Depuis 2010, l'Inde est le pays qui comptabilise le plus de personnes diabétiques soit soixante millions. A cela viennent s'ajouter des statistiques consternantes: près de la moitié des enfants indiens est en malnutrition et un enfant sur trois est aujourd'hui en surpoids. En ce qui concerne le Brésil, les données enregistrées sur ces dernières années ne sont pas plus rassurantes. Pour preuve, on estime que plus de trente millions de brésiliens sont en situation d'obésité. Cela représente environ 15% de la population totale dans ce pays lusophone. 



vendredi 25 mars 2016

Le 25/03/2016

Infos sur le sport:
Vers un cinquième titre consécutif pour la Juventus de Turin?


Après avoir enchaîné les contre-performances en ce début de saison, la Juventus de Turin a réussi à retrouver son meilleur niveau à partir de la fin du mois d'octobre. Pour cause, la formation de Massimiliano Allegri a remporté dix-neuf de ses vingts derniers matchs en série A et se trouve désormais à la première place devant le SCC Naples et l'AS Rome. Même s'il reste encore huit journées à effectuer et que le titre est encore loin d'être acquis, les pronostics annoncent que c'est bien l'équipe turinoise qui serait la plus encline à décrocher une nouvelle fois le titre.


Ayant réalisé un départ plutôt décevant avec seulement douze points en dix matchs de championnat, la formation turinoise se devait de rattraper son retard. C'est exactement ce qu'elle est parvenue à réaliser. Elle a engrangé cinquante-huit points sur les vingt dernières journées dont quinze victoires d'affilée, un record en Italie. Actuellement, la "Vieille Dame" compte un total de soixante-dix points en une trentaine de rencontres et possède trois longueurs d'avance sur l'équipe du buteur international argentin Gonzalo Higuain. Il semble donc logique que le trophée se jouera entre la Juventus de Turin et le SCC Naples jusqu'à la fin de la saison. Pourtant, bien que les rapports de force des deux clubs soient pratiquement identiques, la Juventus de Turin est considérée comme le favori à sa propre succession.


Depuis la saison 2011/2012, la première division de football professionnel en Italie a uniquement été remportée par la Juventus de Turin. A noter que cette équipe, qui est d'ailleurs la plus titrée d'Italie, a toujours été championne depuis que le nouveau stade du Juventus Stadium a ouvert ses portes en 2011. L'équipe à laquelle appartient le milieu français Paul Pogba devrait encore se montrer à la hauteur cette année. Le club affiche encore une force de caractère incroyable alors que la plupart de ses anciens joueurs dont Andrea Pirlo, Arturo Vidal et Carlos Tevez, ont été vendus l'an dernier. 


La supériorité de la Juventus de Turin par rapport au SCC Naples s'observe sur des points très précis. Le club piémontais semble tout d'abord capable de garder ce rythme époustouflant qu'il a tenu ces trois dernières années avec un effectif modifié d'une année à l'autre. Sa qualification pour la finale de la coupe d'Italie face à l'AC Milan qui aura lieu le 21 mai prochain en est la parfaite illustration.
De plus, la Juventus de Turin est plus que jamais motivée à gagner la coupe et le championnat depuis son élimination de la ligue des champions la semaine dernière. Elle donne l'impression d'être complètement engagée  dans la compétition en témoigne sa dernière victoire dans le derby de Turin face au Torino FC sur le score de quatre buts à un.
Enfin, celle-ci peut toujours compter sur ses éléments clés depuis les premières journées du championnat comme le buteur argentin Paulo Dybala ou bien le célèbre gardien et capitaine italien Gianluigi Buffon qui donne entière satisfaction à trente-huit ans.












mardi 15 mars 2016

Le 15/03/2016

Infos sur l'actualité internationale:
Les "villes fantômes", un problème de société

A partir de la fin de la deuxième guerre mondiale, les pays intégrés au processus de mondialisation ont vu les métiers du secteur secondaire et du secteur tertiaire prendre de la place au détriment de ceux du secteur primaire. Ce phénomène a entraîné la hausse des exodes ruraux et, indirectement, le dépeuplement des campagnes. A première vue, dans les pays à économie de marché, la création massive d'emplois dans les villes semble être le seul facteur capable de créer des zones dépeuplées voire inhabitées. Pourtant, cet élément ne semble pas suffisant pour expliquer la multiplication des villes fantômes de nos jours. D'autres paramètres, qui trouvent leurs sources dans des contextes plus préoccupants, interviennent.



En Europe, et plus particulièrement en France, la mise en place de nouvelles manufactures avec en même temps des banlieues dortoirs ont incité les habitants des zones campagnardes à déménager en zone urbaine afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions et éviter la précarité. Le plan Pinay-Rueff voté en 1958 semblait d'ailleurs montrer la volonté du gouvernement français de développer une industrie de masse par une baisse des tarifs douaniers et le libre échange avec les pays de la CEE. Néanmoins, cela a clairement engendré l’avènement de villages désertés. Situé dans le sud-est du pays pour la plupart d'entre eux, certains endroits ont pu cependant tirer leur épingle du jeu et devenir des zones touristiques. Les vagues d'exode rural s’avèrent être les uniques responsables du dépeuplement des villages de campagnes.


Le délaissement des villes est tout d'abord dû à des contraintes économiques et environnementales. Ici, le meilleur exemple à prendre est le cas du village de Doel en Belgique. Faisant partie de l'agglomération de Beveren, cette commune frontalière avec les Pays-Bas a suscité de nombreux débats en Belgique flamande depuis une vingtaine d'années. En raison de l'extension du port d'Anvers, la plupart des habitants ont été expropriés pour que ce projet puisse voir le jour dans les années 90. Cela a donné lieu à un intense trafic de paquebots qui perturbe la vie des habitants. Abritant également l'une des deux centrales nucléaires de Belgique depuis plus de quarante ans, la municipalité subit les effets de la pollution ainsi que des risques d'exposition aux ondes radioactives et voit petit à petit ses citadins la déserter. Par ailleurs, l'un des quatre réacteurs de la centrale, le réacteur n°3 a été mis à l'arrêt en 2014 suite à l'apparition de milliers de fissures dans sa cuve.


Et puis, on se rend compte que la principale cause de l'augmentation des "villes fantômes" provient des mauvaises anticipations des urbanistes. Avant la crise économique et financière de 2008, que cela soit en Europe, en Asie ou encore en Amérique, ces derniers ont conçu des villes pavillonnaires dans les périphéries des mégapoles dans le but d'accueillir les classes aisées. Malheureusement, les conséquences de cette crise ont été importantes au niveau du prix de l'immobilier et des milliers de familles ont été contraints de renoncer à vivre dans ces lieux. Les villes de Tiandu Cheng en République populaire de Chine et de Valdeluz dans la région madrilène en Espagne en sont des exemples notoires. Elles visaient au départ un total de 10 000 habitants au minimum vers 2010, mais, actuellement, elles comptent moins de 2000 habitants chacune.


jeudi 3 mars 2016

Le 03/03/2016

Infos sur la politique africaine:
Une transition démocratique inexistante pour certains Etats africains


Après avoir obtenu leur indépendance suite au processus de décolonisation dans les années 60, les pays d'Afrique ont été contraints de faire face à des problèmes auxquels ils n'avaient jamais été confrontés. Les combats entre ethnies distinctes, ceux entre différentes communautés religieuses ainsi que les coups d'Etat sont les trois problèmes qui subsistent encore aujourd'hui. D'ailleurs, en ce qui concerne le dernier cité, il s'avère que la plupart des Etats africains ont réussi à se débarrasser des dictateurs. Mais, à l'inverse, certains n'ont même pas lancé la transition vers la démocratie afin d'obtenir un Etat de droit et préfèrent conserver leur mode de gouvernement.


Comme dans de nombreux pays d'Asie, l'Afrique comprend également quelques pays dont la situation politique est compliquée voire tendue. Se considérant elles-mêmes comme des "Etats  démocratiques", ces nations sont pourtant vues par la Communauté Internationale comme des pays dangereux pour le développement de la démocratie et de la paix. L'actualité semble d'ailleurs donner raison à la CI par des événements qui contredisent les propos de ces chefs d'Etat. N'ayant pratiquement aucun point en commun, ces pays appartenaient en général aux trois principaux empires coloniaux de l'époque: le Royaume-Uni, la France et le Portugal.


La majeure partie des nations qui étaient auparavant sous domination portugaise a conservé quelques mauvais aspects. Parmi celles-ci, la Guinée-Bissau, située entre la Guinée et le Sénégal, est sûrement celle qui en présente le plus aujourd'hui. Sur ce territoire lusophone cohabitent deux opinions générales depuis que le président bissau-guinéen José Mario Vaz a décidé pendant l'été 2015 de démettre de ses fonctions son ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira. Il en résulte deux clans, l'un pro-Vaz et l'autre pro-Pereira. Les conséquences furent immédiates avec une baisse de l'activité économique et une diminution de l'export notamment celui des matières premières alimentaires.Le "Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert" (PAIGC) qui est le parti unique du pays avec sa doctrine marxiste, est en ce moment remis en cause par l'ONU et notamment par l'ancien président du Nigéria qui souligne, selon l'agence Ecofin, que la CI est agacée à cause des crises persistantes en Guinée-Bissau.


En ce qui concerne les anciennes colonies françaises qui posent problème, on peut citer le Gabon qui est pénalisé par son gouvernement népotique. Dirigé de 1967 à 2009 par Omar Bongo, le peuple gabonais est depuis 2009 sous le contrôle de son fils, Ali Bongo. Les dernières élections ont montré qu'il était désapprouvé par plus de la moitié de la population gabonaise. Etant à la tête du pays depuis déjà sept ans, il compte se représenter d'ici la fin de l'année dans le but de poursuivre son programme politique visant à passer d'une économie de rente dépendante du pétrole à une économie diversifiée. Le Gabon va évoluer mais restera probablement encore longtemps sous la dictature de la famille Bongo.


Toutefois, parmi les anciennes colonies britanniques, l'Etat le plus préoccupant d'Afrique est la Gambie. Pratiquement enclavé dans le Sénégal, ce pays est dirigé par Yahya Jammey depuis son coup d'Etat en 1994. Cet ancien élève de l'école militaire des Amériques en est actuellement à son quatrième mandat et souhaite en briguer un cinquième. Tenant sa notoriété du fait qu'il rejette les idéologies occidentales, il est aussi connu pour avoir été à l'origine de multiples faits divers qu'il a toujours réfutés (assassinats, harcèlements de la presse, atteintes aux droits de l'homme,...). Cela n'a donc rien d'étonnant que les partis d'opposition l'accusent lui et son régime "d'abus de pouvoir".



lundi 22 février 2016

Le 22/02/2016

Infos sur le sport:
Fenerbahce SK-Besiktas JK: une rencontre à multiples enjeux

   Alors que la vingt-deuxième journée de Süper Lig a été effectuée par la plupart des équipes de première division turque, on s'aperçoit déjà que deux d'entre elles ont complètement semé leurs poursuivants. Ayant réalisé un écart conséquent de plus de dix points par rapport au troisième à seulement huit journées de la fin du championnat, les joueurs du Fenerbahçe SK, tout autant que ceux du Besiktas JK, ont jusqu'à présent été les acteurs d'une saison bien maîtrisée. Et justement, ces clubs de la ville d'Istanbul s'affronteront dimanche prochain. A l'issue de ce match, l'équipe gagnante obtiendra sûrement une bonne option pour remporter le titre et plus encore.



Avec un total de cinquante points pris en vingt-deux rencontres et une phase aller de seizième de finale de ligue Europa remportée face au Lokomotiv Moscou sur le score de deux buts à zéro, l'équipe du Fenerbahçe SK montre clairement un visage très positif cette saison. Mieux encore, ce club, qui est célèbre pour être l'équipe symbolique de la rive asiatique d'Istanbul, a largement pris l'ascendant en championnat face à son rival de toujours installé sur la rive européenne: le Galatasaray SK. Cette réussite de la formation de l'entraîneur portugais Vitor Pereira provient sans contestation d'un bon recrutement effectué durant le marché des transferts d'été avec l'achat des néo-mancuniens Robin Van Persie et Luis Carlos da Cunha (Nani) ainsi que de l'ancien lillois Simon Kjaer. Mais, cela émane aussi de la vente d'anciens cadres qui ont marqué un cycle de l'histoire du club comme Moussa Sow et Dirk Kuyt.


De l'autre côté, la formation de l'actuel meilleur buteur de la compétition Mario Gomez est quant à elle meilleure équipe du championnat avec au compteur cinquante et un points tout en possédant une journée de retard. Bien que celle-ci se soit faite éliminée lors des phases de groupe de la ligue Europa au dernier match par le Sporting CP, l'équipe du Besiktas JK est la surprise de cette édition. Après avoir gagné le titre à la fin de la saison 2008/2009 et une coupe nationale en 2011, ce club populaire de la rive européenne n'a plus rien remporté puis a vu les équipes du Galatasaray SK et de Fenerbahce SK prendre les devants. Néanmoins, cette saison semble être différente des autres et l'ancienne équipe de l'international sénégalais Demba Ba a clairement l'objectif d'écarter toute la concurrence.


Au vu de la forme des deux écuries, le match qui se déroulera dimanche prochain aura tout l'air d'une finale dans ce championnat de Süper Lig. Pourtant, en ce qui concerne notamment le club du Besiktas SK, cette rencontre va s'avérer être importante autant au niveau de l'enjeu qu'au niveau de la notoriété au sein de la mégalopole stamboulite. Pour cause, ces deux équipes subissent depuis des décennies la popularité du Galatasaray SK aux niveaux régional et national. Il est certain que ces dernières comptent bien renverser la tendance afin de s'approprier la ferveur de nouveaux supporteurs.



mercredi 10 février 2016

Le 10/02/2016

Infos sur la politique européenne:
La Moldavie: un pays sous tension



   A l'heure où l'Ukraine subît de multiples perturbations en partie à cause du conflit opposant les pro-russes et les patriotes ukrainiens, il semble tout aussi important d'observer qu'un autre pays d'Europe de l'est soit plongé également dans une atmosphère hostile; il s'agit de la Moldavie. Situé justement entre l'Ukraine et la Roumanie, ce territoire peuplé de 3,5 millions d'habitants a toujours vécu dans un contexte particulier depuis la chute de l'URSS, dont il était le principal fournisseur en produits agricoles (vin, légumes). Ce pays à majorité roumanophone a vu au fil des années son économie dégringoler au point d'en faire le pays le plus pauvre d'Europe et se développer une classe politique oligarque qui est de toute évidence au centre des débats aujourd'hui.




Sans aucun doute, la Moldavie n'a jamais réussi à tenir le cap depuis son indépendance vis-à-vis de l'empire soviétique. A l'inverse des nations de l'ancienne Tchécoslovaquie, l'économie moldave ne s'est jamais relancée au point d'obtenir en 2006 un PIB réel inférieur à celui du Bangladesh, en témoigne un PIB par habitant estimé à environ 2500€. Dès lors, cela s'est avéré être la cause du développement d'une économie souterraine dans sa région de Transnistrie, qui est d'ailleurs réputée pour être un Etat autoproclamé non reconnu à doctrine marxiste, où la vente frauduleuse de drogues et d'armes s'effectue et profite ainsi aux économies informelles moldaves et ukrainiennes.
Pire encore, les dirigeants moldaves oligarques en ont profité pour implanter le projet de leur parti "pro-européen" sur l'ensemble du territoire afin de légitimer leurs actes. Au final, tous ces événements semblent être à l'origine de la plupart des manifestations qui sont observées dans les villes moldaves comme dans la capitale Chisinau.  


Sauf événement contraire, ces protestataires ont pour objectif de tout mettre en oeuvre afin que le gouvernement démocrate pro-européen actuel démissionne et d'obtenir les garanties d'un Etat de droit avec des relations apaisées entre l'Union Européenne et la Russie. Les élites politiques, soupçonnées à juste titre d'être à l'origine de nombreux complots à des fins d'accumulation de richesse, n'ont plus la confiance du peuple et les différents mouvements de manifestants pourtant jusqu'alors opposés sur leurs doctrines et leurs principes (pro-russes et pro-européens) ont fini par s'unir à force de subir la corruption de ce système oligarque au quotidien.  Ils se sont rendus compte que les nouvelles élections, pour lesquelles ils avaient manifesté, n'ont servi à rien au final. En effet, le nouveau Premier ministre du parti pro-européen Pavel Filip, dont la nomination a été d'autant plus validée par les Etats-Unis et l'UE, a remplacé le 20 janvier dernier Gheorghe Brega après avoir été élu en moins de sept minutes par le Parlement sans délai et sans procès verbal de la part de l'opposition.


Ancien directeur d'une confiserie industrielle, cet homme politique a directement été critiqué pour être un ami de longue date de Vlad Plahotniuc, qui est sans contestation le symbole d'une Moldavie en déséquilibre permanent. Actuellement, celui-ci, tout en étant vice-président du parti pro-européen, contrôle plus de 4 chaînes télévisées, des agences immobilières et une partie de la finance moldave. Montrant constamment sa mésentente par rapport aux idées pro-russes, il est justement l'un des seuls oligarques à utiliser ses idées et l'actualité dans l'optique de parvenir à ses fins personnelles. Pour preuve, par le kompromat, qui était autrefois une technique d'espionnage utilisée par l'URSS dont le but était de filmer avec des caméras cachées des relations sexuelles adultères et ainsi d'exercer du chantage, il a réussi à faire taire ces antagonistes. Parmi ses victimes, se trouve Vlad Pilat, ancien Premier Ministre de 2009 à 2013, dont les ébats ont été diffusés sur ses chaînes d'information. Ce dernier est aussi connu pour avoir été impliqué dans l'affaire du milliard en dollars volé par détournement de fonds, ce qui représente près d'un quart du budget public en Moldavie.


Entre corruption des pouvoirs publics pour leurs propres intérêts et lassitude de la société, la Moldavie vit une période compliquée dans son histoire. Si l'UE fait en sorte d'encourager les volontés des manifestants en insistant sur celle d'obtenir un Etat de droit, les oligarques pourraient à l'avenir orienter différemment et dans la bonne voie ce pays qui en a grand besoin désormais. 




mercredi 3 février 2016

Le 03/02/2016

Infos sur le sport:
Le Feyenoord: un affaiblissement préoccupant

   

    L'équipe la plus populaire de Rotterdam, le Feyenoord, longtemps considérée comme la plus performante du pays depuis la création du championnat hollandais de football, a cessé de l'être depuis quelques années maintenant. Avec seulement une coupe des Pays-Bas remportée en 2008, l'écurie rotterdamoise a connu un lourd déclin sportif sur la scène nationale depuis le début du XXIème siècle. Certaines équipes en ont justement profité pour se démarquer d'avantage saison après saison et les conséquences de cette chute sont encore visibles aujourd'hui avec une domination permanente de la compétition disputée en général entre l'Ajax Amsterdam et le PSV Eindhoven. D'ailleurs, ce manque d'équilibre au sein de la formation se ressent particulièrement en ce début d'année 2016, en témoigne leur série de cinq défaites consécutives dans la compétition.  


 Après avoir réalisé une saison 2014-2015 plutôt décevante en finissant à la quatrième place avec 29 points de moins que le vainqueur de l'édition le PSV Eindhoven, le club emblématique de la ville de Rotterdam avait décidé durant le mercato d'été de se montrer très actif dans l'optique d'être à nouveau un sérieux candidat pour le titre. Tout d'abord, la direction du club avait engagé au poste d'entraîneur leur adjoint Giovanni Van Bronckhorst, qui était un ancien joueur réputé pour avoir évolué durant sa carrière dans des équipes comme celle d'Arsenal ou du FC Barcelone. Elle avait également réussi à s'attacher les services de joueurs expérimentés provenant d'Eredivisie (Vejinovic, Botteghin, Kramer) ou de nationalité néerlandaise (Kuyt, Elia). Enfin, s'en était suivi la vente de jeunes espoirs de l'équipe (Boëtius, Manu, Te Vrede) à la clôture du mois d'août afin de retrouver de la stabilité sportive et collective. Dès lors, les résultats se sont révélés être positifs et le Feyenoord a bien répondu présent durant cette première partie de saison. Néanmoins, il s'avère que cette harmonie mise en place au début de la saison n'aura pas tenu bien longtemps puisque l'équipe connaît de nombreuses difficultés depuis la reprise hivernale.                                                                                                                                                               

Invincible dans son stade nommé "De Kuip" (le seau en français) après avoir effectué l'intégralité de ses rencontres lors de la phase aller, le Feyenoord a malheureusement fait déjouer tous les pronostics en s'inclinant à trois reprises en trois matchs dans son entre uniquement durant le mois de janvier. D'autant plus que ces défaites s'ajoutent à la série noire que le club subit en ce moment-même et qui ont déjà compromis la totalité des chances pour remporter le titre. En effet, la formation du milieu international espoir hollandais Tonny Vilhena a enregistré pas moins de cinq défaites d'affilée dont une ayant eu lieu lors de la dernière journée avant les fêtes. Et bien que la première journée de la phase retour fut jouée face à l'actuel meneur d'Eredivisie, le PSV, l'origine des autres contre-performances n'est sûrement pas due au fait que l'adversaire était plus performant sportivement. Il s'agit véritablement d'une baisse de confiance de la part de l'ensemble de l'écurie apparue au mois de janvier face au challenge que l'Ajax et le PSV se livrent depuis quelques saisons. En se rendant compte que la tâche serait beaucoup trop compliquée, la plupart des joueurs du Feyenoord se sont sans aucun doute désinvestis et, contre leur gré, ont perdu de nombreux et précieux points jusqu'à permettre aux concurrents de revenir à quelques longueurs même s'ils conservent toujours leur troisième place.



Actuellement dans une période morose, le club est une nouvelle fois bloqué cette saison entre la volonté de pratiquer un beau jeu et l'atteinte d'objectifs plus délicats tels celui de remporter un trophée. Il ne serait pas étonnant qu'à l'avenir de nouvelles mesures soient prises par les dirigeants pour améliorer la situation. 

jeudi 28 janvier 2016

Le 28/01/2016

Infos sur l'économie européenne:
Futur incertain pour l'économie allemande


   Depuis sa réunification en 1990, suite à l'effondrement du  bloc soviétique, la République fédérale allemande est devenue  sans conteste l'un des acteurs les plus influents au sein des relations internationales. Quelques années ont suffi au territoire aujourd'hui dirigé par la Chancelière Angela Merkel pour rattraper le retard accumulé pendant plus de quarante ans à cause du système communiste exercé sur la RDA en mettant à disposition toutes ses ressources disponibles (population nombreuse, jeune et dynamique; savoir-faire; matières premières). Par conséquent, elle est aujourd'hui la quatrième puissance mondiale par son PIB nominal et le pilier de l'Union Européenne dans tous les domaines avec la France. Cependant, bien que son modèle économique soit considéré comme l'exemple à suivre selon l'opinion publique, l'Allemagne est actuellement dans une situation incertaine concernant son avenir.


Pays où la pensée protestante s'est implantée dans l'économie à partir de la Renaissance sous la doctrine luthérienne, l'Allemagne est réputée pour avoir parfaitement intégré les valeurs essentielles du travail et pour l'avoir rendu légitime. Cet Etat a d'ailleurs été l'un des premiers à développer le libre-échange entre ses différents territoires sous le Zollverein de Frédéric List dès le XIXème siècle par la foi en un bien-être national. On peut alors comprendre d'où vient cet optimisme allemand et cette croyance en une croissance permanente. Pourtant, cette tendance semble depuis peu s'estomper. En effet, avec une dépression notable au niveau du secteur des services, de la construction et surtout du secteur manufacturier, comme en témoigne le cas du groupe Volkswagen en ce moment-même en grande difficulté, les chefs d'entreprise allemands ou installés en Allemagne ont déclaré être moins confiants en ce qui concerne la croissance du PIB. Dès lors, ces informations ont fait diminuer l'indice IFO, qui mesure justement ce taux (100<.n= patrons optimistes sur l'évolution des affaires, n<100= patrons pessimistes sur l'évolution des affaires). Il est déjà passé de 108,6 en décembre à 107,3 en janvier.


Cette baisse de l'indice IFO est totalement en accord avec la réalité. Trop confiants, les patrons des GE n'ont pas voulu dans un premier temps prêter attention au fait que leur production était en train de faiblir légèrement. Mais, désormais, ces derniers ne peuvent plus rester impassibles et doivent trouver des solutions pour éviter que cela empire. Les études montrent justement que la baisse de production allemande provient d'une balance commerciale négative. Les importations ont considérablement accru par rapport aux exportations en raison des turbulences sur le marché des biens et des services et sur celui du travail, ainsi que de la baisse de régime de la part des pays émergents comme la Chine. Cela explique alors indirectement la cause de la récession allemande. La croissance a diminué. Elle se maintient cependant à 1,7% grâce aux contributions du secteur de la vente qui efface l'excès de la demande extérieure et le besoin d'investissement.


Néanmoins, malgré tous ces signaux alarmants, l'Etat allemand ne prend pas de dispositions particulières pour freiner la décélération constante de la croissance qui diminue l'indice IFO et son PIB.  Berlin arrive à trouver des arguments allant dans le sens contraire de toutes ces critiques. Pour preuve, le gouvernement pense que la croissance ne devrait pas s’essouffler quoi qu'il en soit car les exportations allemandes vers la zone Euro et les Etats-Unis ont augmenté ces derniers temps.           De plus, la Buba, autrement appelée la Banque fédérale d'Allemagne, verrait quant à elle une nouvelle phase de croissance par l'augmentation du pouvoir d'achat du peuple allemand grâce au recul massif du prix du pétrole. Ceci devrait refaire démarrer l'industrie. 

Hautes tours dans le quartier d'affaire de Francfort


(Quartier d'affaires de la ville de Francfort-sur-le-Main)

vendredi 22 janvier 2016

Le 22/01/2016

Infos sur l'actualité internationale:
L'Oblast juif de Russie, une terre oubliée


    Depuis sa création en 1948, Israël est l'unique pays dont les institutions sont fondées à partir de la religion juive. Connu pour être impliqué dans de nombreux conflits au Moyen-Orient, l'Etat israélien l'est aussi par sa croissance économique et démographique. Pour preuve, des outils d'analyse économique comme le PIB et l'IDH sont constamment en augmentation en Israël et il est, proportionnellement à sa population, l'un des pays qui accueille le plus d'exilés dans le monde. Pourtant, derrière cette description d'un Etat israélien au visage positif dont les objectifs fondamentaux ont été atteints, se cache un autre territoire qui a du faire les frais de ce succès; il s'agit de l'Oblast autonome juif de Russie.



Bien avant qu'Israël soit fondé, le dirigeant soviétique Joseph Staline avait décidé de créer un Etat réservé exclusivement au peuple juif habitant en URSS afin de répondre à des projets idéologiques (donner une terre à chaque nationalité vivant en URSS puis éloigner toutes pratiques religieuses incompatibles avec la pensée communiste) et géo-politiques (occuper un maximum de surfaces non exploitées pour s'octroyer des ressources naturelles). Après des mois de planification avec l'architecte suisse Hannes Meyer à la fin des années 20, c'est donc en 1934 qu'un Oblast autonome juif a été établi en URSS. Situé à l'extrême-sud du territoire russe actuel et dans la région de la Mandchourie, cet Etat, dont la langue officielle est encore aujourd'hui le yiddish, a alors attiré des milliers de familles juives ashkénazes venant majoritairement d'Ukraine, de Russie ainsi que de Pologne et s'est auto-développé sans les aides de Moscou.


Mais, avec la création de l'Etat israélien en 1948 et la mort du "Vojd" en 1953, de nombreuses familles qu'elles soient juives ou communistes ont décidé de quitter la région, et plus particulièrement la capitale Birobidjan, pour aller vivre au sein de la véritable terre promise comme le décrit la Torah ou pour retourner dans les villes importantes de l'URSS. Cette baisse constante du nombre d'habitants depuis la fin des années 50 a surtout été décrite par l'écrivain français Marek Halter. Dans son ouvrage L'Inconnue de Birobidjan apparu en librairie il y a maintenant quatre ans, cet officier de la Légion d'honneur exprime clairement cette diminution massive de la population en soulignant que, avant les années 50, l'Oblast autonome juif de Russie comptait plus de dix millions d'habitants pour seulement 180 000 aujourd'hui.


Plus grave encore, un autre problème très préoccupant est développé par cet auteur. Il s'agit du nombre de personnes parlant encore le yiddish à l'heure actuelle dans cette province. Bien qu'elle en soit encore la langue officielle, le nombre de personnes parlant le yiddish est passé de dix millions au cours des années 40, c'est-à-dire l'ensemble de la population de l'Oblast, à 8000 personnes sur les 180 000 encore présentes en 2012. Pour Marek Halter, la mort de Staline, la création d'Israël et le manque d'attachement à la culture yiddish de la part de l'ensemble des habitants expliquent cette faramineuse diminution. Par ailleurs, il nomme ce phénomène "la lente agonie de Birobidjan". Pour palier à cette disparition de la culture yiddish propre à l'Oblast, les villes de la région essaient justement d'attirer du monde par des infrastructures de grande qualité. Par exemple, Birobidjan attire par son université nationale juive des étudiants en langue hébreux et en langue yiddish pour transmettre les traditions.

mardi 19 janvier 2016

Le 19/01/2016

Infos sur le sport:
Analyse sur la première partie de saison de l'OGC Nice


   Après vingt et une journées de championnat de Ligue 1, l'OGCN a réussi à s'installer à la quatrième place derrière le SCO, l'ASM et le PSG. Synonyme de qualification pour la ligue Europa la saison prochaine, cette position avait été atteinte par le club azuréen au terme de la saison 2012-2013. Pourtant, même si celle-ci semble accessible au vue de l'enchaînement des contre-performances de la part d'équipes comme le LOSC, l'OM et l'ASSE, la formation dirigée par Claude Puel risque, de toute évidence, de devoir lutter jusqu'au bout de la compétition afin de parvenir au niveau européen l'année prochaine.




Le club niçois compte actuellement trente-quatre points à son compteur. Lors de la saison précédente, il comptait vingt-huit points avec autant de journées. En effet, il avait connu une série de matchs ratés au point de voir toute la concurrence lui passer devant et de ne retrouver le goût de la victoire que le 21/03/2015 au stade Gerland face à l'OL sur le score de deux buts à un. Bien que l'effectif ne soit pas du tout le même aujourd'hui, les joueurs niçois doivent absolument réaliser dans les mois à venir de bonnes performances s'ils ne veulent pas se retrouver à nouveau dans le même scénario.


Pour effectuer cela, l'entraîneur, qui est en poste depuis l'été 2012, devra dans un premier temps changer sa tactique qui est trop dépendante de son jeu axial et de la forme du joueur clé de la formation: Hatem Ben Arfa. En effet, cette philosophie de jeu a parfaitement fonctionné au début de l'exercice jusqu'à la fin du mois d'octobre. Cependant, à partir du moment où les équipes adverses ont appliqué un pressing de grande qualité sur les milieux de l'OGCN et notamment sur l'international français, meilleur dribbleur des cinq grands championnats avec un total de 77 dribbles réussis, les résultats n'ont plus été au rendez-vous. Dès lors, certains matchs ont été moins convaincants et l'équipe a laissé passer de précieux points contre des formations qui, pour la plupart, étaient en grande méforme (TFC, GFCA, FCN).


 Dans un second temps, Claude Puel devra surtout corriger les lacunes techniques de certains joueurs à vocation défensive. Revenus de blessures après plusieurs semaines de soin, des éléments importants de la saison dernière (Genevois, Hult, Bodmer) n'ont pas retrouvé leur niveau d'avant dans le système 4-1-2-1-2 en losange du club azuréen. Ce dernier, qui impose aux défenseurs centraux et latéraux des difficultés dans le placement sur les différentes contre-attaques des équipes adverses, sur les attaques placées latéralement et au niveau de la relance, sera sûrement conservé par l'entraîneur de l'OGCN. Mais, il sera renforcé avec l'arrivée de milieux aux profils nettement différents des relayeurs actuels pour assurer de la sérénité défensive et limiter les potentiels déchets à la relance. Pour preuve, le club vient d'enregistrer ce matin l'arrivée du milieu nancéien et espoir de l'EDF Rémi Walter.





dimanche 17 janvier 2016

Le 17/01/2016

Infos sur l'histoire:
Les inégalités territoriales en Italie


   Connue pour être l'un des pays les plus peuplés d'Europe, l'Italie est actuellement dans une situation complexe aussi bien au niveau économique qu'administratif. La crise financière survenue en 2008 et les mandats trop insuffisants de l'ancien Président du Conseil des ministres d'Italie Silvio Berlusconi sont les principaux facteurs des problèmes que le territoire italien doit subir depuis quelques années maintenant. Parmi eux, on retrouve le manque de maîtrise du gouvernement italien face à l'immigration massive provenant d'Afrique et les écarts de richesse grandissant entre le nord et le sud du pays. Ce sujet, qui nourrit de plus en plus de tensions avec le temps, ne date pourtant pas d'hier. 




Depuis le Risorgimento (l'unification des Etats italiens) au XIXème siècle, la région nord-italienne, comprenant l'ancien Royaume de Sardaigne, le Grand-duché de Toscane ou encore la République de Venise, a toujours été privilégiée au détriment de celle du sud. Correspondant géographiquement à l'ancien Royaume de Sicile, cette province n'a jamais été réellement intégrée par le gouvernement italien dans l'économie ainsi que dans l'industrie. C'est donc en toute logique que, depuis plus d'une centaine d'années, le chômage est beaucoup plus élevé et que les salaires moyens soient moins élevés dans des villes comme Bari comparées à la capitale romaine ou à Milan. Néanmoins, tout cela semble s'expliquer par l'histoire du sud de l'Italie et notamment de la région calabraise, des Pouilles et de Molise.


Durant le XVème et le XVIème siècle, ces zones ont été contraintes d'accueillir des populations d'origine albanaise après l'envahissement de l'Albanie par l'Empire ottoman et la mort du seigneur albanais Gjergj Kastriot Skanderbeg dont on célèbre aujourd'hui le 548ème anniversaire de sa mort. Devant alors s'occuper des immigrations en priorité, le Royaume de Sicile n'a pas développé les échanges commerciaux avec les autres Etats italiens. Il a préféré placer au premier plan le bien-être de sa population et des arbëresh, albanais implantés dans la province.
Pourtant, bien que ces régions du sud ont totalement été latinisées et que la langue arbërisht, qui était le dialecte tosque parlé par cette ethnie n'est quasiment plus parlée hormis à Piana degli Albanesi en Sicile, le sud de l'Italie autant que le peuple arbëresh n'ont jamais bénéficié d'aides concrètes de la part du gouvernement mis en place à partir du Risorgimento.


Considérés comme des zones à part en Italie, le sud et surtout l'extrême sud du pays représentent des territoires qui n'ont pas su et pu s'intégrer dans le marché à cause des gouvernements successifs. Pire encore, vu que ces régions vivaient uniquement de l'agriculture et des métiers du secteur primaire, celles-ci ont vu leurs récoltes dépouillées par le régime fasciste du général Benito Mussolini dans les années 40. Et, logiquement, une partie non négligeable de la population a du s'exiler dans des pays comme la France, la Belgique ou l'Allemagne pour chercher un nouveau travail car le gouvernement de l'après Mussolini n'a jamais utilisé les ressources nécessaires afin de refaire démarrer l'économie au sud du pays. C'est donc par le peu d'intérêt du gouvernement italien pour de multiples raisons, qu'historiquement, le sud est délaissé par rapport au nord.



mardi 5 janvier 2016


Le 05/01/2016

Infos sur la santé publique:
L'alcool, un danger majeur aux Etats-Unis

  Après l'abolition de la "prohibition" aux Etats-Unis pendant les années 30, les boissons alcoolisées sont redevenues des produits très consommés par la population américaine. C'est à partir de ce moment que le nombre de consommateurs n'a fait qu'augmenter à cause d'une baisse globale et constante des prix sur les alcools.
Et, malheureusement, les conséquences de cette augmentation n'a fait qu'accroître le total de personnes décédées à cause de l'alcool aux Etats-Unis. D'après les recensements faits aux USA, les morts dues à l'alcool représentent près de 90 000 personnes en 2014. Ces résultats ont beaucoup préoccupé les forces de l'ordre de chaque Etat du territoire et celles-ci comptent dès à présent prendre de nouvelles mesures afin de limiter les dégâts.


Avec les drogues, les armes à feu et les accidents de voiture, l'alcool est responsable de nombreux décès évitables en Amérique du Nord et plus particulièrement aux USA. Bien que les accidents mortels dus à l'alcool soient de natures diverses, la police scientifique arrive à les classer en mettant d'un côté les morts de causes directes (cirrhose, excès d'alcool dans le sang avec consommation de stupéfiants) et de l'autre les morts de causes indirectes (accident de voiture sous emprise de l'alcool, personne abattue par les forces de l'ordre après avoir commis des délits ou des crimes en état d'ivresse). En ce qui concerne le cas des personnes mortes de façon directe, l'augmentation est saisissante. Entre 2006 et 2014, le nombre annuel de morts est passé de 22 000 à 31 000, soit un taux sur l'ensemble de la population américaine équivalent à 0,00007% et à 0,000085%.



Sans surprise, on se rend compte que cette hausse est due à leur propre culture. Par leur environnement social et démographique, les étasuniens consomment plus d'alcool que la moyenne mondiale. Pire encore, par le prix abordable de ces produits, le taux d'alcooliques sur le nombre de consommateurs de boissons alcoolisées a considérablement augmenté passant de 15% à 16,6% en moins de 10 ans. Ce phénomène concerne également les mineurs. Selon les données statistiques que possèdent les universités américaines comme celle du Maryland, plus d'un enfant sur deux étant âgé de 12 ans a déjà consommé plus d'une fois de l'alcool.



Pour réduire le nombre de consommateurs et, de façon volontaire, ce taux de mortalité, les scientifiques spécialisés dans le domaine de l'alcoolémie avaient décidé de vendre massivement de la benzodiazépine en pharmacie vers le début des années 2000. Utilisé à la base pour soigner de légers problèmes en rapport avec l'alcool, ce médicament n'a pas été finalement pas la bonne solution. En effet, les médecins légistes ont observé que ce dernier se révélait être encore plus dangereux que l'opioïde si la personne était atteinte de troubles graves d'alcoolémie. Depuis cet échec, les autorités de chaque Etat ont décidé une à une d'instaurer des mesures économiques et de sécurité. Ainsi, certaines régions ont d'or et déjà adopté de faibles taxes différentes selon le type de boissons achetées (entre 1 et 2%) et mis en place une hausse des prix sur l'ensemble des biens concernés. Il en va naturellement d'une réglementation plus stricte à l'achat (alcools forts limités et interdiction pour les jeunes). Ces lois devraient inciter à ce qu'il y ait moins d'achats réguliers et les experts pensent que ces réglementations devraient sauver la vie de plus de 5000 personnes d'ici fin 2016.