mardi 29 mars 2016

Le 29/03/2016

Infos sur la santé publique:
L'obésité: nouveau phénomène dans les pays émergents


A l'heure où les chaînes de restauration rapide prennent de plus en plus de place dans l'alimentation, le nombre de personnes souffrant de diabète, de surpoids voire d'obésité semble s'intensifier. Les pays riches et développés, comme les Etats-Unis, en sont victimes depuis le début des années 60. Bien qu'étant très élevés, on observe pourtant que leurs taux stagnent et commencent même à diminuer petit à petit. En revanche, ce n'est pas du tout le cas des pays émergents comme l'Inde et le Brésil qui voient leurs taux grimper progressivement.

Longtemps victimes de la famine en raison d'une transition difficile vers l'économie capitaliste, les pays émergents et en voie de développement sont aujourd'hui des pays où le manque de nourriture est un problème résolu pour beaucoup, surtout pour les classes moyennes et aisées. Néanmoins, même si ces dernières personnes ne sont plus en sous-nutrition comme la plupart des habitants des bidonvilles de Mumbai ou de Sao Paulo, elles sont désormais confrontées à une autre difficulté: la malnutrition. En effet, que ce soit au Brésil ou en Inde, c'est une des conséquences notables de "l'occidentalisation des classes moyennes". Dès leur arrivée dans ces zones, les grandes chaînes de restauration rapide américaines (Mc Donald et KFC entre autres) ont profité du manque d'informations des citoyens par rapport à leurs produits pour mettre en place un système de publicités mensongères afin d'attirer un maximum de clients. En faisant croire à la population que leurs menus sont sains pour la santé , les "fast-foods" sont responsables en Inde et au Brésil de l'apparition massive d'au minimum une des trois maladies: le diabète, le surpoids et l'obésité. En réalité, les menus proposés dans ces pays sont en moyenne deux fois plus caloriques que ceux confectionnés en France.


Toutefois, les impacts furent visibles à partir du début du XXIème siècle.  On observe que plus les prix de ces "fast-foods" baissent, plus les achats augmentent et plus les maladies liées au surpoids augmentent. Les dirigeants pratiquent ces diminutions à des fins purement financières. Cela explique les chiffres records que viennent d'atteindre ces deux puissances mondiales. Depuis 2010, l'Inde est le pays qui comptabilise le plus de personnes diabétiques soit soixante millions. A cela viennent s'ajouter des statistiques consternantes: près de la moitié des enfants indiens est en malnutrition et un enfant sur trois est aujourd'hui en surpoids. En ce qui concerne le Brésil, les données enregistrées sur ces dernières années ne sont pas plus rassurantes. Pour preuve, on estime que plus de trente millions de brésiliens sont en situation d'obésité. Cela représente environ 15% de la population totale dans ce pays lusophone. 



vendredi 25 mars 2016

Le 25/03/2016

Infos sur le sport:
Vers un cinquième titre consécutif pour la Juventus de Turin?


Après avoir enchaîné les contre-performances en ce début de saison, la Juventus de Turin a réussi à retrouver son meilleur niveau à partir de la fin du mois d'octobre. Pour cause, la formation de Massimiliano Allegri a remporté dix-neuf de ses vingts derniers matchs en série A et se trouve désormais à la première place devant le SCC Naples et l'AS Rome. Même s'il reste encore huit journées à effectuer et que le titre est encore loin d'être acquis, les pronostics annoncent que c'est bien l'équipe turinoise qui serait la plus encline à décrocher une nouvelle fois le titre.


Ayant réalisé un départ plutôt décevant avec seulement douze points en dix matchs de championnat, la formation turinoise se devait de rattraper son retard. C'est exactement ce qu'elle est parvenue à réaliser. Elle a engrangé cinquante-huit points sur les vingt dernières journées dont quinze victoires d'affilée, un record en Italie. Actuellement, la "Vieille Dame" compte un total de soixante-dix points en une trentaine de rencontres et possède trois longueurs d'avance sur l'équipe du buteur international argentin Gonzalo Higuain. Il semble donc logique que le trophée se jouera entre la Juventus de Turin et le SCC Naples jusqu'à la fin de la saison. Pourtant, bien que les rapports de force des deux clubs soient pratiquement identiques, la Juventus de Turin est considérée comme le favori à sa propre succession.


Depuis la saison 2011/2012, la première division de football professionnel en Italie a uniquement été remportée par la Juventus de Turin. A noter que cette équipe, qui est d'ailleurs la plus titrée d'Italie, a toujours été championne depuis que le nouveau stade du Juventus Stadium a ouvert ses portes en 2011. L'équipe à laquelle appartient le milieu français Paul Pogba devrait encore se montrer à la hauteur cette année. Le club affiche encore une force de caractère incroyable alors que la plupart de ses anciens joueurs dont Andrea Pirlo, Arturo Vidal et Carlos Tevez, ont été vendus l'an dernier. 


La supériorité de la Juventus de Turin par rapport au SCC Naples s'observe sur des points très précis. Le club piémontais semble tout d'abord capable de garder ce rythme époustouflant qu'il a tenu ces trois dernières années avec un effectif modifié d'une année à l'autre. Sa qualification pour la finale de la coupe d'Italie face à l'AC Milan qui aura lieu le 21 mai prochain en est la parfaite illustration.
De plus, la Juventus de Turin est plus que jamais motivée à gagner la coupe et le championnat depuis son élimination de la ligue des champions la semaine dernière. Elle donne l'impression d'être complètement engagée  dans la compétition en témoigne sa dernière victoire dans le derby de Turin face au Torino FC sur le score de quatre buts à un.
Enfin, celle-ci peut toujours compter sur ses éléments clés depuis les premières journées du championnat comme le buteur argentin Paulo Dybala ou bien le célèbre gardien et capitaine italien Gianluigi Buffon qui donne entière satisfaction à trente-huit ans.












mardi 15 mars 2016

Le 15/03/2016

Infos sur l'actualité internationale:
Les "villes fantômes", un problème de société

A partir de la fin de la deuxième guerre mondiale, les pays intégrés au processus de mondialisation ont vu les métiers du secteur secondaire et du secteur tertiaire prendre de la place au détriment de ceux du secteur primaire. Ce phénomène a entraîné la hausse des exodes ruraux et, indirectement, le dépeuplement des campagnes. A première vue, dans les pays à économie de marché, la création massive d'emplois dans les villes semble être le seul facteur capable de créer des zones dépeuplées voire inhabitées. Pourtant, cet élément ne semble pas suffisant pour expliquer la multiplication des villes fantômes de nos jours. D'autres paramètres, qui trouvent leurs sources dans des contextes plus préoccupants, interviennent.



En Europe, et plus particulièrement en France, la mise en place de nouvelles manufactures avec en même temps des banlieues dortoirs ont incité les habitants des zones campagnardes à déménager en zone urbaine afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions et éviter la précarité. Le plan Pinay-Rueff voté en 1958 semblait d'ailleurs montrer la volonté du gouvernement français de développer une industrie de masse par une baisse des tarifs douaniers et le libre échange avec les pays de la CEE. Néanmoins, cela a clairement engendré l’avènement de villages désertés. Situé dans le sud-est du pays pour la plupart d'entre eux, certains endroits ont pu cependant tirer leur épingle du jeu et devenir des zones touristiques. Les vagues d'exode rural s’avèrent être les uniques responsables du dépeuplement des villages de campagnes.


Le délaissement des villes est tout d'abord dû à des contraintes économiques et environnementales. Ici, le meilleur exemple à prendre est le cas du village de Doel en Belgique. Faisant partie de l'agglomération de Beveren, cette commune frontalière avec les Pays-Bas a suscité de nombreux débats en Belgique flamande depuis une vingtaine d'années. En raison de l'extension du port d'Anvers, la plupart des habitants ont été expropriés pour que ce projet puisse voir le jour dans les années 90. Cela a donné lieu à un intense trafic de paquebots qui perturbe la vie des habitants. Abritant également l'une des deux centrales nucléaires de Belgique depuis plus de quarante ans, la municipalité subit les effets de la pollution ainsi que des risques d'exposition aux ondes radioactives et voit petit à petit ses citadins la déserter. Par ailleurs, l'un des quatre réacteurs de la centrale, le réacteur n°3 a été mis à l'arrêt en 2014 suite à l'apparition de milliers de fissures dans sa cuve.


Et puis, on se rend compte que la principale cause de l'augmentation des "villes fantômes" provient des mauvaises anticipations des urbanistes. Avant la crise économique et financière de 2008, que cela soit en Europe, en Asie ou encore en Amérique, ces derniers ont conçu des villes pavillonnaires dans les périphéries des mégapoles dans le but d'accueillir les classes aisées. Malheureusement, les conséquences de cette crise ont été importantes au niveau du prix de l'immobilier et des milliers de familles ont été contraints de renoncer à vivre dans ces lieux. Les villes de Tiandu Cheng en République populaire de Chine et de Valdeluz dans la région madrilène en Espagne en sont des exemples notoires. Elles visaient au départ un total de 10 000 habitants au minimum vers 2010, mais, actuellement, elles comptent moins de 2000 habitants chacune.


jeudi 3 mars 2016

Le 03/03/2016

Infos sur la politique africaine:
Une transition démocratique inexistante pour certains Etats africains


Après avoir obtenu leur indépendance suite au processus de décolonisation dans les années 60, les pays d'Afrique ont été contraints de faire face à des problèmes auxquels ils n'avaient jamais été confrontés. Les combats entre ethnies distinctes, ceux entre différentes communautés religieuses ainsi que les coups d'Etat sont les trois problèmes qui subsistent encore aujourd'hui. D'ailleurs, en ce qui concerne le dernier cité, il s'avère que la plupart des Etats africains ont réussi à se débarrasser des dictateurs. Mais, à l'inverse, certains n'ont même pas lancé la transition vers la démocratie afin d'obtenir un Etat de droit et préfèrent conserver leur mode de gouvernement.


Comme dans de nombreux pays d'Asie, l'Afrique comprend également quelques pays dont la situation politique est compliquée voire tendue. Se considérant elles-mêmes comme des "Etats  démocratiques", ces nations sont pourtant vues par la Communauté Internationale comme des pays dangereux pour le développement de la démocratie et de la paix. L'actualité semble d'ailleurs donner raison à la CI par des événements qui contredisent les propos de ces chefs d'Etat. N'ayant pratiquement aucun point en commun, ces pays appartenaient en général aux trois principaux empires coloniaux de l'époque: le Royaume-Uni, la France et le Portugal.


La majeure partie des nations qui étaient auparavant sous domination portugaise a conservé quelques mauvais aspects. Parmi celles-ci, la Guinée-Bissau, située entre la Guinée et le Sénégal, est sûrement celle qui en présente le plus aujourd'hui. Sur ce territoire lusophone cohabitent deux opinions générales depuis que le président bissau-guinéen José Mario Vaz a décidé pendant l'été 2015 de démettre de ses fonctions son ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira. Il en résulte deux clans, l'un pro-Vaz et l'autre pro-Pereira. Les conséquences furent immédiates avec une baisse de l'activité économique et une diminution de l'export notamment celui des matières premières alimentaires.Le "Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert" (PAIGC) qui est le parti unique du pays avec sa doctrine marxiste, est en ce moment remis en cause par l'ONU et notamment par l'ancien président du Nigéria qui souligne, selon l'agence Ecofin, que la CI est agacée à cause des crises persistantes en Guinée-Bissau.


En ce qui concerne les anciennes colonies françaises qui posent problème, on peut citer le Gabon qui est pénalisé par son gouvernement népotique. Dirigé de 1967 à 2009 par Omar Bongo, le peuple gabonais est depuis 2009 sous le contrôle de son fils, Ali Bongo. Les dernières élections ont montré qu'il était désapprouvé par plus de la moitié de la population gabonaise. Etant à la tête du pays depuis déjà sept ans, il compte se représenter d'ici la fin de l'année dans le but de poursuivre son programme politique visant à passer d'une économie de rente dépendante du pétrole à une économie diversifiée. Le Gabon va évoluer mais restera probablement encore longtemps sous la dictature de la famille Bongo.


Toutefois, parmi les anciennes colonies britanniques, l'Etat le plus préoccupant d'Afrique est la Gambie. Pratiquement enclavé dans le Sénégal, ce pays est dirigé par Yahya Jammey depuis son coup d'Etat en 1994. Cet ancien élève de l'école militaire des Amériques en est actuellement à son quatrième mandat et souhaite en briguer un cinquième. Tenant sa notoriété du fait qu'il rejette les idéologies occidentales, il est aussi connu pour avoir été à l'origine de multiples faits divers qu'il a toujours réfutés (assassinats, harcèlements de la presse, atteintes aux droits de l'homme,...). Cela n'a donc rien d'étonnant que les partis d'opposition l'accusent lui et son régime "d'abus de pouvoir".